« L’opinion actuelle se maintient par la presse, la propagande et les moyens financiers mis à sa disposition. »
Lors de cette déclaration du
« bon docteur » Albert Schweitzer, ce dernier ne connaissait pas encore
l’étendue du désastre et le total asservissement des grands médias au
pouvoir de l’argent.
En France, et souvent ailleurs,
la presse indépendante n’existe pas, alors que l’article 11 de la
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui date de 1789, a
pourtant établi les principes de la liberté de la presse car la libre
communication des opinions est un des droits essentiels de tout citoyen
des pays démocratiques.
Cela n’a pas empêché Napoléon de transformer la presse en instrument d’endoctrinement et de faire du Moniteur le
représentant de l’opinion, tout en interdisant les publications qui lui
étaient hostiles. L’empereur s’en glorifia plus tard, lors de son exil à
Sainte-Hélène. « J’ai fait du Moniteur l’âme et la force de
mon gouvernement ainsi que mon intermédiaire avec l’opinion publique du
dedans comme du dehors ». Cette déclaration pourrait être reprise par
notre gouvernement.
Au début du dix-neuvième siècle,
l’information se transforma peu à peu en marchandise dont la valeur
variait en fonction de l’offre et de la demande, pour en arriver au
point extrême de la désinformation actuelle ou, ce qui est sans doute
pire, la contre-information.
Réquisitionné avec mon camion, la police me demande de transporter des manifestants. À destination je découvre avec horreur comment ils sont traités, parfois jeté à l’eau dans la seine.
RépondreSupprimerLe soir rentré chez moi(en Seine-et-Oise) je raconte cela avec émotion. À la suite de quoi mon beau-père allume la radio, écoute les informations et quand elles se terminent, il dit « si ça avait eu lieu cela se saurait »
Un témoignage (écrit de mémoire) entendu sur : « 17 octobre 1961, 50 ans après ».
http://www.la-bas.org/recherche.php3?recherche=+emeutes+paris+17+octobre+1961