Je suis Eléa, jeune fille du pays Cathare et de
Montségur. Je suis heureuse de pouvoir à travers vous, raconter une partie de
mon histoire et de ce que nous avons vécu en ces lieux.
Nous vivions heureux dans notre village, situé en
contrebas du château de Montségur.
Nous vivions de peu de chose, mais avec le
nécessaire en nourriture, la joie de vivre dans nos familles et de pratiquer
notre foi.
Puis un jour, des gens des villages alentour
passèrent par notre contrée, nous indiquant qu’ils étaient poursuivis et
persécutés par des soldats à la solde du Pape et certains autres, d’un roi dit
de France.
Ces gens en déroute, nous racontèrent les
horreurs commises par ces soldats.
Ils étaient pourchassés pour leur croyance, qui
paraît-il ne convenait pas à ce pape et ce Roi.
Dans notre village, nous comprîmes qu’ils
arriveraient rapidement jusqu’à nous, sachant que le château de Montségur était
un haut lieu connu pour être une place importante pour nos
« Parfaits ». Les Parfaits sont des personnes ayant atteint un haut
degré de connaissance spirituel et porteuse de notre foi. Ils étaient demandés
dans toutes les cérémonies de nos contrées et bien au-delà de celle-ci. Nous
savions aussi qu’il portait un savoir, mettant en péril le pouvoir que le
Vatican souhaitait amplifier sur le monde.
Nous fûmes donc mes parents et moi-même, ainsi que
de nombreuses familles du village et alentour, conviés à nous réfugier dans
l’enceinte du château, nous devions apporter avec nous un maximum de nourriture
ainsi que les animaux en notre possession afin de se préparer à tenir un siège,
face à ces soldats.
Ils ne tardèrent pas à arriver, nous asseyant de
toutes parts, puis voyant notre résistance et la configuration du lieu très
escarpé ne leur facilitant pas la tâche, ils prirent la décision de nous
assiéger.
Le siège dura plus d’un an, nous vivions dans des
conditions effroyables. A de nombreuses reprises, les soldats nous proposèrent
de nous laisser partir à condition de renier notre foi.
Aucun d’entre nous n’accepta, mais après une si
longue année de siège et toutes ses conséquences, nos seigneurs et
nos ‘’parfaits’’ prirent la décision de céder à ces soldats. Quand Ils
entrèrent dans l’enceinte du château, ils les tuèrent en premier, ainsi
que certains de nos gens. Puis nous firent descendre le chemin abrupt jusque
dans le bas du mont ou ils avaient dressé un très grand bûcher.
Là, ils nous demandèrent de faire un choix, celui
de renier notre foi et de pouvoir repartir libre ou bien de nous jeter dans ce
bûcher prêt à s’enflammer.
Notre foi étant la plus forte, nous décidâmes de
ne pas renier notre trésor.
Ils allumèrent donc le bûcher et nous expédièrent
dans les flammes. Ces flammes et cette immense chaleur, nous firent basculer
dans l’autre monde.
C’est d’ici que je vous parle, dans cette
dimension, d’entre deux. Car aujourd’hui grâce à vous deux, beaucoup d’entre
nous passent désormais dans une sorte d’autres niveau ou cela semble plus
lumineux et léger.
Votre simple intention de penser à nous et votre
compassion exprimée sur ce lieu, a ouvert un espace et offre une possibilité
pour nous de quitter l’endroit ou nous nous trouvons.
Nous ne pouvons que vous remercier infiniment de
votre attitude, lors de votre passage en ce lieu.
A travers mon récit de cette fin tragique, je
souhaite en retour vous faire savoir que ce que nous appelons la mort, en fait
n’existe pas. Nous passons dans ce que je dirais, une autre dimension, en
attendant de pouvoir passer dans une autre et ainsi de suite, semble t-il.
Donc n’ayez pas peur quand cela arrive c’est la
vie qui continue, sous une autre forme, mais c’est toujours vous.
Vivez votre vie sans cette peur, car elle
continuera dans d’autres dimensions quoiqu’il arrive.
Même si vous la trouvez difficile parfois, vivez
en chaque instant, chaque moment, elle vous enseigne beaucoup de choses pour
l’après.
Je vous quitte désormais, en vous bénissant et
vous remerciant tout deux pour ce que vous avez fait pour nous.
Votre sœur et vos frères Cathares.
Canalisé par Pascal, suite à notre passage au
château de Montségur.
(Merci infiniment de transmettre le
texte à condition de ne pas le couper, ne pas modifier le contenu et de
mentionner l’auteur)
Intéressant cet article... ou plutôt triste et dérisoire.
RépondreSupprimerComment expliquer que des Parfaits soient restés coincés pendant des centaines d'années dans une(des) sphères(s) aussi peu évoluée(s) donc, et en appeler à nous, pauvres hères du 21e siècle, pour les en délivrer.
Ils continueraient donc à patauger dans ces intermondes, eux les avancés sur le chemin ?
Il y a de quoi se poser des questions et ne pas avoir envie de les rejoindre.