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mardi 2 septembre 2014

Récit de l’expérience d’un canal : Lee Carroll

Kryeon2 - Copie



Je m’assois dans le fauteuil et c’est le silence, quel que soit le nombre de personnes devant moi. Je l’ai fait dans des auditoriums remplis, dans la cambrousse et à l’intérieur d’un cercle restreint. J’ai alors le sentiment d’être sur le point de traverser un pont, et il y a toujours une hésitation. Puis, je me sens entrer dans une indescriptible brume de réalité. Oh, on peut apprendre à canaliser, mais personne ne peut vous enseigner ce que je suis sur le pont de sentir et de voir. La brume, c’est là que se trouve l’amour, et c’est un lieu où l’on veut rester. L’esprit tridimensionnel n’y est pas préparé, et il m’a fallu plus d’une décennie pour arriver à cette pureté, à cet espace où je suis suspendu entre ce que je sais dans la troisième dimension et ce que je « sais » en tant qu’enfant de Dieu.

Comment expliquer la transformation dimensionnelle de chaque cellule qui reçoit un murmure ? Lorsque je suis en mode canalisation, ma structure cellulaire change – oh, quel sentiment ! Je garde les yeux fermés, mais soudain je n’ai plus d’yeux. D’autres peuvent canaliser les yeux ouverts. Pas moi.

L’Esprit a enlevé les filtres de la troisième dimension et m’a retiré de ma réalité, mais je suis encore dans mon corps. Personne ne peut m’enseigner cela. Il n’y a pas moyen d’enseigner cette connexion à un état de pureté et de laisser derrière soi tout ce qu’on a appris. On ne peut enseigner comment regarder qu’un côté de la dualité. On a quitté la rive et on regarde en arrière l’essence même de l’humanisme, qui ne nous concerne plus.

Lecteur, considère cela avec quiétude. Là où je suis, il n’y a aucun son. Il y a le sentiment d’une sorte de brise, d’un souffle, d’un murmure. Il y a un message que je ne peux déchiffrer, et pourtant j’y arrive. C’est une voix familière qui parle en une langue que je connais très bien mais que je ne peux me rappeler. Je ne suis pas encore en train de canaliser, ou peut-être que si. Il n’y a aucune référence temporelle, et je sens la grandeur d’autre chose. Qu’est-ce que c’est ? Quel aspect de moi suis-je sur le point de rencontrer ?

« Qui est là » ?

Le message es transmis d’un seul coup, sans aucun son, à mes cellules. Suis-je encore en train de parler dans le fauteuil ? Quelle importance ? vais-je retourner à ma réalité ? Quelle importance ? Soudainement, j’entends une voix ; elle est coupée de la réalité, mais c’est la voix de Lee ; Elle paraît étrange, puisque ce n’est que l’une de mes nombreuses voix. Mon Akash résonne avec la vérité de ce qui se passe, et la voix qui murmure prend de la force. « Salutations, très chers. Je suis Kryeon, du Service magnétique ».

Se peut-il que je ne sois qu’au début ? Je suis dans la brume depuis longtemps. Je sais où je suis. J’y suis déjà allé maintes fois. Devrais-je avoir peur ? C’est le chemin que nous finissons tous par prendre pour arriver à la lumière ; Beaucoup sont venus ici en route vers un autre endroit. Je le sais. Lorsque nous poussons notre dernier soupir, c’est là que nous allons ; Nous vivons une suspension de tout ce qui est réel ou qui l’a déjà été. Le murmure du vent commence à nous guider sur un chemin de lumière. Mais dans mon cas, il n’y a pas de chemin, car j’ai accepté d’entrer et de sortir. En fait, c’est une sorte de chemin où je m’arrête et j’attends.

Je sens l’humanité devant moi dans la salle, mais ce que je sens c’est leur Akash, et non leur corps physique ; Lee parle. J’écoute et je me rappelle ; c’est mon accord avec Kryeon. Je ne suis pas ailleurs. Je suis ici avec Lee. Mais<… oh, cette voix qui murmure « Je ne veux plus jamais partir.
Beaucoup sont arrivés ici alors qu’ils se rendaient ailleurs. Certains nient cette réalité. Certains ont l’impression d’être morts. Certains sont effrayés, mais la plupart sont très paisibles. C’est une voie à sens unique, et la brise souffle en direction de la lumière. Certains vont au bord d e la lumière, et en reviennent. Mais après avoir entendu la voix de ce vent, vous n’êtres jamais le même. Qu’arrive-t-il aux humains qui ont entrepris un voyage dans lequel la réalité de leur situation est plus forte que ce qu’ils connaissent de la réalité humaine ? Comment est-ce possible ? La réponse, c’est qu’ils aspirent au lieu « réel », même après être revenus dans leur corps. Personne ne peut vous convaincre du contraire, car vous l’avez vécu et vous savez que c’est « la ». Vous avez ressenti la réalité de votre place dans l’Univers, et la vie humaine devient un simple détour.

Depuis des années, j’ai effleuré le visage du vent, mais ce n’est qu’au cours des quatre dernières années que Kryeon m’a permis d’y rester, de le sentir, de l’écouter, et d’être absorbé par lui. La brume s’épaissit, mais je ne la crains pas. Je pratique  cela depuis deux décennies et maintenant je sais que je peux revenir en arrière. Il n’y a jamais de peur. Jamais. Lee continue de parler, et d’une façon ou d’une autre, je continue d’avoir connaissance de tout cela. Le message maintenant livré aux humains est très élémentaire. C’est l’ABC d’un alphabet quantique infini. Comment le décrire ? C’est un langage qui semble être le souffle même de Dieu. Il devient ma nourriture et ma force, le cœur de tout ce qui est. Je veux rester ici. Tout va bien, ici.

Kryeon sait quand s’arrêter. Beaucoup peuvent canaliser pendant des heures, mais pas moi. La plupart des canalisations de Kyeon durent moins d’une heure, parfois beaucoup moins longtemps. Pourquoi ? C’est la limite de ma capacité de rester dans le vent sans céder aux murmures qui me disent que je suis « à la maison ». Mes ancêtres sont ici. Plus je reste longtemps, plus la brume se dissipe. Je vois qui je suis et qui j’ai été. Mon ADN s’élargit pour me laisser « voir » le caractère grandiose de mon périple. Ceux qui ont semé les graines en moi commencent à apparaître.