23-09-2014 09:30
Ces derniers temps, nombre d’entre vous me
demandent si je cautionne un tel ou une telle.
Que vous dire sinon que je ne cautionne personne car, dans ces temps de grande confusion, beaucoup de personnalités cherchent à se faire reconnaître, bien souvent par gonflement de l’ego.
Que vous dire sinon que je ne cautionne personne car, dans ces temps de grande confusion, beaucoup de personnalités cherchent à se faire reconnaître, bien souvent par gonflement de l’ego.
Je m’explique et j’espère être claire :
Aujourd’hui j’entends parler de plusieurs maîtres Jésus dans différents endroits du monde chrétien. Ils se nomment tel ou sont nommés ainsi par leurs disciples. Ils sont entourés d’êtres à leur service et entièrement dévoués à leur cause – moyennant un minimum de reconnaissance et souvent d’argent.
Nous avons connu des maîtres entourés de disciples dévoués mais ces maîtres demandaient aux disciples de continuer dans leur religion, de penser par eux-mêmes, de trouver Dieu en eux, d’appliquer les enseignements dans leur vie quotidienne. Ces maîtres sont allés dans d’autres mondes et sur d’autres plans.
Actuellement, les « gourous » des temps modernes créent des centres, ont des disciples privilégiés qui se sentent à part des autres… Ils donnent des directives où les interdits sont nombreux et où les jugements de bon et de mauvais, de bien ou de mal sont foison.
Les disciples n’ont plus le recul nécessaire pour s’en apercevoir et, dans cette hypnose collective, se croient reconnus par l’Élu de Dieu.
J’ai connu Jésus il y a 2000 ans et vécu auprès de lui suffisamment longtemps pour reconnaître son énergie.
J’ai revu Jésus il y a quelques années en Syrie où nous l’avons physiquement croisé et duquel nous avons reçu des enseignements quotidiens (Par l’esprit du soleil).
J’ai reçu les enseignements des grands êtres de Shambhalla (Le voyage à Shambhalla) et je sais que Jésus ne refera aucun groupement comme il le fit autrefois, qu’il ne montera aucune structure car les temps actuels ne demandent plus cela.
Fonder une Église ou un Lieu régi par un maître est aujourd’hui dépassé.
« Kristos arrive parmi vous… peu lui importe d’être assimilé à un tronc d’arbre, à une statue de pierre ou à une icône… il n’emprunte plus un itinéraire identique à celui qui fut le sien il y a 2000 ans… il n’accomplira pas les prodiges que beaucoup espèrent et ne signera pas son passage en disant “me voici”. Les hommes n’ont plus besoin de magiciens car il en est trop qui les ont endormis…
Il y a 2000 années il rassemblait des hommes autour de sa personne physique. Aujourd’hui il n’en est plus de même. Peu importe que vous sachiez où il est et les traits de son visage. C’est le fond de votre cœur qui doit courir à sa rencontre, là où vous demeurez, il peut demeurer, il suffit que vous l’y invitiez ». (Le voyage à Shambhalla p. 95-96).
« La grande Force Christique qui s’incarne prie chacun de rejeter les vieilles images du “passé”. Le schéma du Sauveur ou du Messie ne peut plus avoir cours… son premier souhait est que chacun prenne solidement en main les rênes de son évolution… » (p. 97).
L’enseignement est pour tous et toutes et se montre par des actes concrets et non plus dans des communautés fermées.
Croyez-vous vraiment que ceux qui se présentent à vous comme des Jésus, des Maries, des Jean, des Pierres, ou comme des êtres de Shambhalla tels des Morya ou des Kutumi puissent encore diviser, juger ou condamner, interdire, dire à votre place ce qui est bon ou non, ce qui est juste ou pas?
Gardons simplement un peu de logique et de discernement, de ce bon sens qui parfois nous fait défaut et nous entraîne là où nous ne serions jamais allés.
Alors que vous dire sinon de choisir selon ce que votre cœur vous dicte un cheminement qui vous correspondra un temps sans que vous en soyez prisonnier. Demandez-vous simplement si ce qui est dit ou enseigné vous rend plus aimant et plus serein dans votre quotidien ou si cela est comme une drogue dont vous en avez toujours plus besoin et flatte votre ego…
Chaleureusement à tous et à toutes en cette période confuse mais tellement intéressante.
Anne Givaudan.