Transmis par Joeliah le 8 - septembre - 2014
À l’occasion du congrès des médecines douces,
organisé par l’APSAMED les 28 et 29 juin derniers à Marseille, l’IPSN est allé
à la découverte d’une science étonnante et pourtant très ancienne, capable de
détrôner les antibiotiques et de redonner espoir à de nombreux malades, dont
ceux touchés par Lyme ! Alain Dublanchet, expert mondialement reconnu, nous
introduit dans les arcanes de ce fascinant sujet.
Des virus pour combattre des bactéries.
Pratique pourtant ancienne, abandonnée par la science moderne, l’utilisation des phages était une thérapie très efficace avant que n’apparaissent les antibiotiques. Que sont-ils ?
Les phages sont des virus naturels capables de
détruire les bactéries (chaque virus a une action sur une bactérie spécifique).
Découverts tout d’abord par Frederick W. Twort à Londres en 1915, observés de
nouveau par Félix d’Hérelle en 1917 puis isolés par ce dernier, ces virus «
mangeurs » de bactéries révèlent dès cette époque leurs premières applications
thérapeutiques dans le traitement d’infections diverses et connaissent leurs
premiers succès au tout début des années 1920.
La phagothérapie est l’utilisation de ces virus
appelés aussi bactériophages pour traiter des infections bactériennes. En
effet, les phages ont la particularité d’infecter les bactéries qu’ils ciblent
de façon spécifique, et même de les détruire sans endommager les cellules
humaines, animales ou végétales.
Alain Dublanchet, médecin biologiste français,
spécialiste de la phagothérapie, mène depuis une dizaine d’années ses
recherches avec différents instituts, notamment l’Institut Pasteur. Rencontré
au cours du congrès des médecines douces, nous redécouvrons grâce à lui ce que
la médecine a oublié : un remède fiable et sans danger. Actuellement, la
médecine recense environ 6000 phages, chacun associé à une seule bactérie. Les
phages sont donc un mode de thérapie bien connu, mais en France, personne n’en
parle !
Mais d’autres pays, comme la Russie ou la Géorgie
où le Dr Dublanchet a mené la majeure partie de ses recherches, utilisent
encore les phages. Là-bas, on les trouve même aussi couramment en pharmacie que
nos chers antibiotiques.
Antibiotiques : quand les soins tuent.
Si les antibiotiques ont représenté jusqu’ici une
solution inégalable pour traiter toutes sortes d’infections plus ou moins
graves, la médecine actuelle se trouve confrontée à un problème effrayant : les
bactéries sont de plus en plus résistantes à ces traitements, plongeant ainsi
le corps médical dans une impasse thérapeutique.
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