L’espoir représente l’aspect humain et contingent de l’espérance qui, elle, est une vertu spirituelle. Il est lié aux projets et aux désirs qu’un être entretien pour l’avenir.
«L’espoir fait vivre», dit-on communément, laissant entendre que, sans lui, un être ne devient plus que l’ombre de lui-même et ne peut que vivre dans l’inquiétude, l’amertume et la tristesse.
Pour l’être incarné, avoir de l’espoir, c’est croire qu’il peut recourir à sa propre énergie pour atteindre un objectif ou améliorer la qualité de sa vie. Tout commence avec l’idée que tout a un sens et que rien n’est jamais désespéré.
L’espoir l’empêche de renoncer, sauf si l’objectif visé dépasse d’évidence ses moyens réels ou sa compétence, auquel cas il doit savoir accepter et s’adapter de bonne grâce. Car l’espoir n’appelle quand même pas à dépenser en vain son énergie. Mais il rappelle que, même en cas d’échec, le jeu n’est pas terminé.
Par bonheur, dans toute situation, même la plus pénible, un être peut toujours trouver un petit rayon lumineux, filtrant dans les ténèbres, auquel il peut se raccrocher. Il y a toujours une occasion à saisir, une possibilité nouvelle à explorer.
Chose certaine, un être met plus d’énergie à se tirer d’un mauvais pas s’il croit qu’il existe une issue. Et plus la solution semble accessible ou imminente, plus son espoir grandit.
Mais il existe des formes d’espoir qui amènent à vivre dans la passivité en raison de cette conviction que tout finir par se régler de soi. C’est de la fatalité.
Chacun doit garder ses affaires en main et veiller à la résolution de ses problèmes dans l’immédiat. Nul ne peut attendre de l’extérieur ou de l’avenir la solution que lui seul peut apporter en engendrant de nouvelles conditions ici et maintenant.
À lire sur le site : http://larchedegloire.com/lespoir-et-lesperance/
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