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vendredi 9 mai 2014

Imaginer ensemble pour créer l'avenir



Nous sommes tous des créatifs, il nous est naturel d’avoir des idées. Malheureusement, nous sommes souvent découragés de les exprimer. Si individuellement cela peut nous intimider, essayons autrement : partageons-les, pour nous aussi créer l’avenir de notre société.

 


La créativité, la pensée originale... Des aptitudes qui permettent l’innovation, l’invention, le progrès. Si ces capacités lui étaient peu innées, l’homme n’aurait pas pu faire éclore les Arts, développer sa pensée, ouvrir son regard sur le monde... Notre Histoire est jalonnée d’idées extraordinaires ; l’homme est naturellement créatif, il aime chercher, imaginer, trouver. Et pourtant, étrangement, il semblerait que ces précieuses qualités soient peu encouragées au sein de notre société post-moderne.

Bloqués dans notre créativité par le système ?


D’après Sir Ken Robinson, expert mondialement reconnu sur l’éducation et la créativité, cette tendance s’observe dès les bancs de l’école, où nous sommes peu encouragés à essayer de faire les choses différemment, à innover, car nous avons peu le droit à l’erreur. « Je ne dis pas que se tromper équivaut à être créatif », souligne Sir Ken Robinson. « Mais nous savons que si nous ne sommes pas préparés à nous tromper, nous ne pourrons jamais développer quelque chose de nouveau. Et arrivés à l’âge adulte, la plupart des enfants ont perdu cette capacité : ils ont développé la peur de l’erreur. (...) Nous gérons des systèmes éducatifs où la pire chose que nous pouvons faire, c’est se tromper. Le système nous forme ainsi à nous éloigner de nos capacités créatives. » Et effectivement, une grande étude sur la pensée divergente, cette « qualité essentielle de la créativité, la capacité de penser latéralement », montre que 98% des enfants en maternelle en seraient des petits génies, mais que cette capacité se perdrait au fur et à mesure des années scolaires. Pourquoi ? Parce qu’ils « ont passé 10 ans à l’école où on leur assène qu’il y a seulement une seule bonne réponse : elle est à l’arrière du livre mais il ne faut pas regarder ! », affirme Sir Ken d’un clin d’œil malicieux devant la RSA en 2008.