Selon moi, le channeling est
une activité discutable, qui me rappelle les filets de pêche utilisés en
Camargue, dans le sud de la France, la région où, justement, beaucoup pensent
que Marie Madeleine a débarqué. Sur les rives, on peut voir des filets qui traînent
dans le fleuve. De temps à autre, quelqu’un vient tourner une manivelle pour
hisser le filet et voir ce qu’il a pris. Mon opinion est que le channeling
ressemble beaucoup à cette activité.
Dans nos esprits, il y
a plusieurs courants qui charrient un mélange de choses très diverses, dont
certaines sont intéressantes, d’autres sans valeur, et d’autres encore,
carrément bizarres. Le filet du channeling ramasse parfois des gemmes de très
grande valeur, mais bien souvent elles se mêlent à beaucoup de scories.
J’ai fait ma première
expérience de channeling à la fin des années 1970. L ’un de mes amis était
chercheur en médecine à l’Université Duke, et nous avons fait des expériences
informelles sur le phénomène. Comme j’utilisais l’hypnose dans ma pratique
psychothérapeutique, nous avons décidé d’examiner ce qui pourrait se produire
come channeling dans les états. Dès le premier soir, nous avons établi un
« contact » avec une intelligence remarquable que nous avons
surnommée « Big Dude » (Gros Mec). Quiconque me connaît sait que j’ai
tendance à être assez irrévérencieux.
Big Dude s’exprima dans
le style grandiose qui caractérise les entités ou les intelligences canalisées.
Il évoqua des changements possibles sur la planète, il parla de
l’interconnexion entre toutes les parties de l’Univers. Les transcriptions des
propos de ces intelligences canalisées était fascinantes, bien sûr, mais mon
ami et moi en sommes vite venus à la conclusion qu’elles ne contenaient rien de
vraiment substantiel, et au bout de trois mois nous avons décidé d’abandonner
l’expérience.
Je travaille dans le
domaine de la psychologie transpersonnelle depuis des années, et j’ai vu nombre
de patients qui servaient de channels, pour ce genre de communications.
Certains étaient très à l’aise avec le phénomène, d’autres au contraire en
étaient très troublés. C’est le cas de cette femme dans la quarantaine qu’on
réveillait à trois heures du matin, chaque nuit, depuis un an. Elle devait
s’asseoir, une plume à la main, pour griffonner les messages qu’elle recevait
en provenance de l’autre côté. C’est cet « autre côté » qui pose un
problème, évidemment. Ses transcriptions parlaient du pouvoir guérisseur de
l’amour ; Parfois, elles proposaient des solutions convenables à des
problèmes, mais elles disaient aussi des choses franchement très
étranges.
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