Publié le
19 mai 2014 par Le
Passeur
Par
Christian Duval.
Les
neurones du cerveau sont inter-reliés entre eux par des synapses. La synapse
désigne une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones ou
entre un neurone et une autre cellule (cellule musculaire, récepteur sensoriel)
elle assure la conversion d’un potentiel d’action déclenché dans le neurone pré
synaptique (émetteur) en un signal dans la cellule post synaptique (récepteur).
Les différentes synapses forment un « treillis synaptique » ou « circuit
neuronal » et ainsi tout ce que nous lions par notre conscience est « lié » par
celui-ci.
C’est
ainsi que par la loi de « correspondance-répondance » nous pouvons établir des
liens entre les choses et que nous sommes aussi prisonniers de ces « attaches
». Il suffit d’avoir une éruption cutanée après l’ingestion de fraises en même
temps qu’on se fâchait avec sa belle mère pour que notre cerveau établisse un
lien entre fraises- éruption-belle mère et à chaque fois que l’un de ces mots
est activé par notre conscience l’éruption cutanée se manifeste à nouveau et
l’on finit par croire que celle-ci est due à une allergie aux fraises et cela
renforce le « treillis synaptique » relatif à cette information. La plupart des
allergies alimentaires ou autres sont liées à des « événements antérieurs » de
cette vie ou d’une vie précédente qui se sont enregistrés en nos mémoires
cellulaires.
Tant
que le « concept » est nourri par notre Attention – consciente ou inconsciente-
on reste soumis à cette schématique, par contre dès que le lien est « rompu »
et que le treillis n’est plus nourri, celui-ci finit par s’estomper et
disparaître. Dés que nous cessons de penser à une « chose » la mémoire de
celle-ci commence à s’estomper (voir mes articles sur le « pardon »).
C’est
par cette loi « correspondance répondance » que nous restons prisonniers des
images et vécus de notre passé proche (enfance, adolescence, adulte) et de
notre passé lointain (vies antérieures : mémoires ethniques, religieuses,
raciales, sociales etc..) et c’est à nous de délier ces « nœuds » qui nous maintiennent
prisonniers de schémas inutiles.
Anecdote
de mon vécu : lors
de mon cheminement sur le chemin de Compostelle j’ai vécu une expérience
particulière. Comme il pleuvait à seaux, je m’étais abrité sous l’avancée d’un
balcon d’une maison sans clôture attenante. Pour me protéger de la saucée
j’avais passé un « poncho », ce qui me donnait une allure hors du commun. Trois
minutes plus tard un individu énervé et agressif s’est pointé vers moi et muni
d’une fourche de jardin m’a révélé qu’il n’hésiterait pas à me la planter dans
le corps si je ne déguerpissais pas immédiatement. Il hurlait des mots
incompréhensibles. J’ai pris mes jambes à mon cou et sans demander mon reste je
me suis éloigné. Ebahi, je me suis arrêté un peu plus loin ne comprenant pas
pourquoi cet homme m’avait ainsi agressé alors que je n’avais pas forcé la
grille de sa maison vu qu’il n’y avait aucune clôture. C’est alors qu’une femme
s’est approchée de moi et m’a dit : « monsieur, je vous prie d’excuser mon père
de son attitude, il passe son temps à regarder à la télé, des films policiers
où gangsters et cambrioleurs sont foison à tel point qu’il croit que le monde
est comme cela. Il ne veut plus sortir. Il vous a pris pour un cambrioleur »…
Lire la suite sur : http://www.urantia-gaia.info/2014/05/19/neurones-miroirs-lapprenti-sage/