Porté à votre conscience par
Arcturius,
Par Spartakus FreeMann
« Voici ce que le prêtre Sagijus de Naplouse a dicté concernant l’entrée de Balinus dans la chambre cachée »
« Après mon entrée dans la chambre, où le talisman reposait, je me dirigeai vers un vieil homme assis sur un trône d’or qui tenait une tablette d’émeraude dans une main. Et sur celle-ci était écrit – en syriaque, le langage primordial – :
Voici la véritable explication, sur laquelle il ne peut y avoir aucun doute. Elle atteste : l’en-haut est comme l’en bas, et l’en bas est comme l’en-haut – l’œuvre du miracle de l’Unique. Et les choses sont émanées de de cette substance primordiale par un acte unique. Combien merveilleuse est cette œuvre ! C’est le principe majeur du monde et son conservateur. Son père est le soleil et sa mère est la lune. Le vent l’a porté en son sein, et la terre l’a nourri. Le père du talisman et le protecteur des miracles dont les pouvoirs sont parfaits, et dont les lumières sont homologuées ( ?). Un feu qui vient de la terre. Sépare la terre du feu, et tu atteindras le subtil encore plus inhérent que le grossier, avec soin et sagacité. Il s’élève de la terre jusqu’aux cieux, afin de tirer les lumières des hauteurs à lui, et les descendre jusqu’à la terre ; ainsi en son sein sont les forces de l’en-haut et de l’en bas : du fait de la lumière des lumières en son sein, ainsi les ténèbres s’enfuient à son approche. La force des forces, qui vainc toute chose subtile et pénètre dans toute chose grossière. La structure du microcosme est en accord avec la structure du macrocosme. Et de la même manière procède l’intelligible.
Et à cela a aspiré Hermès qui fut trois fois grand en sagesse. Et ceci est son livre qui est dissimulé dans la chambre » – Apollonius de Tyane : Le Livre du Secret de la Création et de l’Art de la Nature ou Livre de Balinus le sage sur les causes, vers 650 – 813 de notre ère.
Dans le Journal des Savants (1709), on lit ceci : « Hermès Trismégiste vient à son rang dans la liste. L’inscription de la Table d’Émeraude n’est pas un des moindres morceaux qui nous soient restés de lui, si l’on en veut croire les alchimistes. Ce précieux monument fut trouvé, disent-ils, par Sara femme d’Abraham dans le sépulcre d’Hermès qui était dans la vallée d’Hebron. Le cadavre d’Hermès tenait l’émeraude dans ses mains, et l’inscription phénicienne qui y était gravée se voit ici en latin. L’auteur convient qu’elle est très ancienne, et répond avec Borrichius à une partie des objections de ceux qui la croient supposée ».
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