Le rôle spirituel de nos animaux de compagnie
Pourquoi les animaux sont-ils capables
d’aimer « inconditionnellement » ? L’amour inconditionnel c’est
l’amour qui s’exerce sans conditions. L’amour inconditionnel c’est
l’amour qui se donne sans rien n’attendre en retour si sans exiger que la
personne fasse, dise ou soit quelque chose de différent de ce qu’elle est sur
le moment présent. Jamais un animal ne se dit « J’aimerai que mon maître
soit plus jeune / plus riche / moins ci ou ça… qu’on habite dans une maison
plus grande / qu’on habite dans un autre pays… » ou alors faire la
tête car il a trop donné d’amour comparé à ce qu’il a reçu… se vexer car il
n’aura pas reçu en retour la caresse qu’il aura donné… L’Animal est toujours en
parfait accord avec « ce qui est ». Il ne cherche jamais à changer
les choses, comme le fait l’humain, ou à toujours vouloir que les choses soient
différentes et se plaindre. Certains diront que c’est justement la preuve qu’ils
ne sont pas intelligents. Mais de l’autre côté les plus grands enseignements
spirituels prônent la même chose : le plus haut état d’avancement spirituel est
la capacité de vivre dans le moment présent et d’accepter tout ce qui est.
Alors, qui fait preuve du plus haut état d’alignement et d’avancement spirituel
? L’animal qui lorsqu’il n’est pas avec l’Homme ne se développe pas de
maladies, qui est en parfait alignement avec lui-même et qui vit dans
le moment présent sans jamais se soucier du futur, en étant dans le lâcher
prise et dans la confiance en ses propres capacités (même malgré des
conditions de vie souvent bien pires que celles de l’Homme) ? Ou alors,
l’humain (supposé « plus intelligent »), qui ne vit jamais dans le
moment présent, qui vit dans un état de manque, de stress, d’inquiétude, de
colère, de frustration, d’attente, d’autodestruction, et souvent de désir
également de nuire aux autres ? Lequel des deux est le plus
« avancé » et a à apprendre de l’autre ?
Les animaux sont un reflet très puissant de
ce que l’Homme est loin d’arriver à faire et à être. Pourtant, c’est
véritablement ce qui sauverait l’humanité et nous permettrait de nous
reconnecter à notre vraie nature : consciente, connectée à nous-même, à nos
émotions, à nos désirs, à nos besoins, et capables de nous aimer, afin de
pouvoir être capable de donner sans rien n’attendre en retour (étant
« pleins » d’amour pour nous-mêmes, le reste étant du
« surplus » que nous pourrions donner sans mesurer).
Un animal ne se regardera jamais dans la
glace en se disant : « Mais qu’est ce que tu es moche, regardes tes
cuisses, regardes ton gros nez, regardes tes poils, regardes la couleur que tu
as ». Encore une fois, est-ce un signe de bêtise ou au contraire de profonde
intelligence ? Est-ce une preuve d’intelligence de la part de l’être humain que
de se détester à ce point ? Combien d’êtres humains sur Terre s’aiment tels
qu’ils sont ?