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lundi 6 octobre 2014

Grandir et Gérer la Négativité



Laura Marie :
Cela fait maintenant une semaine que je suis rentrée à Paris et que j’ai donc quitté la Californie et plus particulièrement Santa Monica où je viens de passer 3 mois, 3 mois qui m’en sont parus 6 tellement j’y ai vécu de choses, physiquement mais surtout émotionnellement.
Je comprends maintenant pourquoi ma conscience supérieure voulait que je vive cette expérience car les leçons que j’y ai apprises et les choses que j’y ai vécu étaient indispensables à mon évolution. Dans la vie rien n’est hasard et tout ce que nous sommes amenés à vivre est toujours 1)  car nous l’avons crée  et/ou 2) car c’est bénéfique pour l’évolution de notre âme. Attention, qui dit bénéfique ne dit pas toujours « agréable » ! Avoir une certaine maladie peut être bénéfique par exemple pour l’évolution de notre âme mais ce peut être quelque chose d’extrêmement désagréable d’un point de vue terrestre et physique.
J’ai vécu beaucoup de choses « désagréables » d’un point de vue terrestre pendant mon séjour aux USA. Des rencontres qui se sont transformées en personnes qui m’ont ensuite attaquées, une rupture amoureuse juste avant le départ, des moments de solitude, de grande fatigue, d’incapacité à pouvoir tout gérer seule. Mais que je me sens transformée et différente par rapport à il y a seulement 3 mois ! C’est incroyable à quel point ! David Wilcock à la Conférence Contact in the Desert répétait souvent : C’est dans les périodes de stress que l’on grandit le plus et que l’on produit les résultats les plus incroyables ». Stress dans le sens, évènements extérieurs, situations à gérer, en clair, tous ces moments où l’on est hors de notre zone de confort. La croissance ne peut opérer qu’en dehors de notre zone de confort, sinon, c’est de la stagnation et du maintien.
Ceux qui me suivent depuis un moment peuvent certainement constater mon évolution. J’ai un ami qui m’appelle « la fusée » car il dit que j’évolue trop vite et qu’il a du mal à me suivre. Certains me disent « attends mais Laura tu n’es plus la même qu’il y a 4 ans, vraiment, même qu’il y a 6 mois ». Oui. Et encore heureux. L’école de la vie, c’est fait pour ça, c’est fait pour évoluer sans cesse. Dans notre société, on dirait que ce sont ceux qui sont toujours pareils qui ont du mérite (en clair, eux ils seraient « stables »). On glorifie la stabilité, surtout en France. Travailler 20 ans dans la même boîte, est le plus haut signe de stabilité mentale et émotionnelle.  Mais c’est parce qu’on confond stabilité et zone de confort. Et on fait la même erreur pour les couples. On confond stabilité et routine. Entre nous, qu’y a-t-il de plus facile que de rester dans le connu ? Moi personnellement je n’y vois aucune glorification à y faire, ni rien qui me fasse rêver. J’aime mieux chaque année regarder en arrière et réaliser le chemin parcouru et la personne encore différente que je suis devenue. J’aime mieux constater à quel point ma conscience ne cesse de grandir et de s’élargir, à quel point certaines de mes qualités se renforcent et certains de mes défauts s’estompent, à quel point certaines de mes peurs disparaissent, pour laisser place au bonheur d’improviser sa vie, au jour le jour, sans ne plus rien planifier.
J’aime être dans l’inconnu sans cesse, hors de ma zone de confort, nez à nez avec mes peurs, avec les challenges, car Dieu sait à quel point je grandis quand je suis dans cette dynamique. Je suis complètement subjuguée quand je regarde mon passé, ne serait-ce que la personne que j’étais et la conscience que j’avais il y a 6 mois, 1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans ! Subjuguée et fière de voir à quel point j’ai toujours travaillé, sans relâche, à devenir la meilleure version de moi-même. A réfléchir, à chercher, à trouver, à travailler, à lire, à m’entraîner, à écrire, à partager, à comprendre, à améliorer, à rater, à réessayer, à tomber, à me relever.
Tous ces challenges et toutes ces expériences ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. Nous sommes tous le résultat de nos choix, à chaque instant nous avons le choix, de ce que nous pensons, de ce que nous faisons, de ce que nous disons. Et pourtant combien de personnes continuent de blâmer les autres pour ce qu’ils ne sont pas, pour ce qu’ils ne font pas, pour ce qu’ils n’ont pas.
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