Publié le 11 octobre 2014 par Le
Passeur
Par
Michael Brown.
La
ressource la plus abondante dans l’Univers est la Paix. Une prise de conscience
authentique de celle-ci semble être cependant l’une des
expériences humaines les plus rares qui puisse être faite sur cette planète de
nos jours. Nous pouvons en fait même affirmer qu’actuellement, l’expérience
humaine collective est un reflet de tout ce qui n’est pas la Paix. Notre
expérience collective n’est qu’une émanation de notre condition individuelle.
Ce qui apparaît donc de façon évidente est que notre approche actuelle pour
réaliser vraiment ce qu’est la Paix est une approche inconsciente, ordinaire,
réactive, programmée ou inopérante. C’est un vestige historique. L’objectif de
cet écrit est d’examiner cette situation et de proposer un aperçu de ce
dilemme.
Il
y a trois questions, qui, si l’on y répond honnêtement, peuvent nous permettre
de rétablir la paix en nous-mêmes ; une fois que nous aurons pris conscience à
nouveau de ce qu’est la paix, cette fréquence émanera jusque dans ce que nous
expérimentons en ce monde. L’idée que nous puissions rétablir une conscience de
paix dans le monde sans avoir au préalable répondu sincèrement à ces trois
questions est vraiment illusoire. Ces questions sont
les suivantes :
-
Que suis-je ? Pas ‘qui’, car demander ‘qui’ nous mène vers des réponses axées
sur la personnalité et non sur notre véritable essence.
-
Qu’est-ce que ‘Dieu’ pour moi ? Encore une fois, il est préférable de ne pas
utiliser le mot qui. Quand Dieu devient un ‘qui’, nous risquons inévitablement
de flirter avec l’endoctrinement religieux.
-
Où est-ce que je me positionne actuellement ?
C’est une question que nous nous
posons rarement car nous présumons que nous savons où nous nous trouvons. Mais
le savons-nous réellement ? Tout comme nous présumons que nous sommes la
personnalité que nous avons construite (la personnalité avec laquelle toute
personne faisant partie de notre vie interagit) et tout comme nous présumons
que Dieu est l’identité que nos religions nous ont servie, nous pouvons
également présumer que la position où nous nous trouvons aujourd’hui est
définie par notre adresse ou notre situation géographique.
Un
oiseau dans une cage croit que cette cage est sa maison.
La
plupart d’entre nous aurons tendance à nous concentrer uniquement sur les deux
premières questions. Mais ce faisant ce n’est pas sur les questions que nous
nous focalisons mais sur les réponses. Notre monde a depuis longtemps oublié
l’art de poser des questions et n’est obsédé que par les ‘réponses’.
Actuellement nous ne vivons plus dans un monde où l’on « demande pour
recevoir » mais dans un monde où l’on « demande pour obtenir ».
Un
autre challenge est que même si nous nous posons ces questions avec sincérité –
sans interférer avec le processus de réponse – nous sommes rarement ouverts à
nos capacités de perception nous permettant d’intégrer la réponse. Le langage
dont nous avons besoin pour appréhender la réponse à ces trois questions n’est
ni physique ni mental. Nous continuons malgré tout à vouloir trouver des
réponses en utilisant un langage limité. Nous nous engageons donc dans de
multiples et étranges procédures ou pratiques physiques et entretenons de
nombreuses analyses mentales complexes qui ne servent qu’à nous éloigner
toujours davantage de la découverte et de la véritable prise de conscience de
ce qu’est la paix. Ce qui ne nous apparaît pas immédiatement de façon évidente
est que la réponse à ces trois questions est identique. Lorsque nous répondons
à l’une d’elle sincèrement, nous y répondons à toutes et nous réalisons
soudainement que nous avons pensé que la paix était quelque chose qu’il nous
fallait faire.
La
petite anecdote qui suit est en ce sens révélatrice : une personne marche dans
la rue tard dans la nuit et tombe sur quelqu’un en train de chercher quelque
chose sous la lumière d’un réverbère.
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