Encore un réveil mitigé, avec des relents de fièvre qui s’estomperont
dans la journée. Plus d’une semaine à flotter dans un état fébrile ne m’empêchent cependant pas de
garder la foi que « tout est bien ». Ce qui se passe au niveau
énergétique et cellulaire étant microscopique et invisible, il est logique que
je n’en perçoive qu’une vibration, une sensation atténuée par la fièvre. Mais
tout comme je sais que le soleil est présent derrière les nuages, mon soleil
intérieur, l’amour que je suis, rayonne même si je ne le ressens pas aussi
fortement que d’habitude. La tendresse vis-à-vis de moi-même est une
"preuve" suffisante de cette présence amoureuse.
C’est tout de même un peu frustrant pour quelqu’un dont le souhait
demeure d’être présent à soi-même, à son ressenti. C’est là où le mental permet
de sortir de la mémoire, les croyances basées sur l’expérience, sur une
connaissance intérieure subtile mais néanmoins réelle.
On peut passer de la croyance à la connaissance mais cette transition ne
se réalise pas en un coup de baguette magique. Bien qu’on puisse avoir foi au
divin en soi en un éclair, en vivant une expérience intense au niveau
vibratoire, au niveau du cœur, pour que cette expérience soit transformatrice,
elle doit s’étendre à tous les corps, jusque dans les pensées, les paroles et
les gestes.
Le mental ayant agit par conditionnement, selon des croyances
inconscientes mais aussi conscientes, ça demande un nettoyage en profondeur
pour que la nouvelle énergie vienne modifier le comportement. Il n’est
cependant pas nécessaire d’effectuer un travail laborieux de compréhension, et
d'analyse pour ce faire. C’est une option qui va demander beaucoup d’énergie
tant les croyances s’incrustent jusque dans les cellules et elle enferme dans
le mental.
Selon ce que je vis, il est plus efficace et rapide d’apprendre à
revenir à la raison du cœur, à être conscient de son corps physique, de ses
pensées et de ses émotions, dans le présent, plutôt que de vouloir tout
décortiquer et analyser sa vie à longueur de temps.
Le lâcher prise qui vient lorsqu’on se focalise sur son cœur, sa
respiration, permet de réaliser la transition sans effort.
Lorsque la foi est solide, le processus est facilité parce qu’on
n’oppose plus de résistance. Devenir lucide et ne pas juger les aspects de soi
moins éclairé, permet d’amplifier l’amour inconditionnel en soi par la
libération de l’accusation. La critique et le jugement ne sont que l’expression
du doute de soi, de son essence divine, de son potentiel créateur, de sa souveraineté.
Combien de personnes s’affichent comme des sages, des éveillés, mais
continuent de nourrir la division en se permettant de juger les autres? Le
comportement dans la vie de tous les jours est en parfaite contradiction avec
le discours tant qu'on ne réalise pas l'unité intérieure.
Il m’apparait que le seul fait de vouloir s’exprimer sur la toile est un
moyen d’ancrer sa personnalité, de gagner en confiance en soi, en estime de
soi. Ce qui sous-entend que ces qualités font défaut à celui qui s'expose. Plus
j’affirme haut et fort quelque chose et plus c’est le signe que je manque
d’assurance, de confiance en la vie, au divin. Que je me présente en
thérapeute, en personne éclairée ou en conseiller, ma quête inconsciente
restera motivée par le besoin de reconnaissance tant que l'harmonie n'est pas
réalisée. J'utiliserais les stratégies marketing pour asseoir ma crédibilité ce
qui ne fera que nourrir la façade, l'apparence, le déni et la division
intérieure.
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