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samedi 11 octobre 2014

Cesser de juger libère du mental et l’amour divin peut rayonner



Encore un réveil mitigé, avec des relents de fièvre qui s’estomperont dans la journée. Plus d’une semaine à flotter dans un  état fébrile ne m’empêchent cependant pas de garder la foi que « tout est bien ». Ce qui se passe au niveau énergétique et cellulaire étant microscopique et invisible, il est logique que je n’en perçoive qu’une vibration, une sensation atténuée par la fièvre. Mais tout comme je sais que le soleil est présent derrière les nuages, mon soleil intérieur, l’amour que je suis, rayonne même si je ne le ressens pas aussi fortement que d’habitude. La tendresse vis-à-vis de moi-même est une "preuve" suffisante de cette présence amoureuse.

C’est tout de même un peu frustrant pour quelqu’un dont le souhait demeure d’être présent à soi-même, à son ressenti. C’est là où le mental permet de sortir de la mémoire, les croyances basées sur l’expérience, sur une connaissance intérieure subtile mais néanmoins réelle. 

On peut passer de la croyance à la connaissance mais cette transition ne se réalise pas en un coup de baguette magique. Bien qu’on puisse avoir foi au divin en soi en un éclair, en vivant une expérience intense au niveau vibratoire, au niveau du cœur, pour que cette expérience soit transformatrice, elle doit s’étendre à tous les corps, jusque dans les pensées, les paroles et les gestes.


Le mental ayant agit par conditionnement, selon des croyances inconscientes mais aussi conscientes, ça demande un nettoyage en profondeur pour que la nouvelle énergie vienne modifier le comportement. Il n’est cependant pas nécessaire d’effectuer un travail laborieux de compréhension, et d'analyse pour ce faire. C’est une option qui va demander beaucoup d’énergie tant les croyances s’incrustent jusque dans les cellules et elle enferme dans le mental. 

Selon ce que je vis, il est plus efficace et rapide d’apprendre à revenir à la raison du cœur, à être conscient de son corps physique, de ses pensées et de ses émotions, dans le présent, plutôt que de vouloir tout décortiquer et analyser sa vie à longueur de temps. 
Le lâcher prise qui vient lorsqu’on se focalise sur son cœur, sa respiration, permet de réaliser la transition sans effort.

Lorsque la foi est solide, le processus est facilité parce qu’on n’oppose plus de résistance. Devenir lucide et ne pas juger les aspects de soi moins éclairé, permet d’amplifier l’amour inconditionnel en soi par la libération de l’accusation. La critique et le jugement ne sont que l’expression du doute de soi, de son essence divine, de son potentiel créateur, de sa souveraineté.

Combien de personnes s’affichent comme des sages, des éveillés, mais continuent de nourrir la division en se permettant de juger les autres? Le comportement dans la vie de tous les jours est en parfaite contradiction avec le discours tant qu'on ne réalise pas l'unité intérieure.

Il m’apparait que le seul fait de vouloir s’exprimer sur la toile est un moyen d’ancrer sa personnalité, de gagner en confiance en soi, en estime de soi. Ce qui sous-entend que ces qualités font défaut à celui qui s'expose. Plus j’affirme haut et fort quelque chose et plus c’est le signe que je manque d’assurance, de confiance en la vie, au divin. Que je me présente en thérapeute, en personne éclairée ou en conseiller, ma quête inconsciente restera motivée par le besoin de reconnaissance tant que l'harmonie n'est pas réalisée. J'utiliserais les stratégies marketing pour asseoir ma crédibilité ce qui ne fera que nourrir la façade, l'apparence, le déni et la division intérieure.