Les prêtres patriarcaux juifs et leurs femmes
s’opposaient de plus en plus ouvertement à l’adoration de la Mère divine, la
Shékinah sacrée. En jouant le rôle d’intermédiaires entre le chercheur et Dieu,
les prêtres cherchaient à régir la capacité inhérente des individus d’avoir une
connaissance directe de Dieu à l’intérieur d’eux-mêmes. Ils se méfiaient, et
souvent, abhorraient les manières d’entrer en relation directe avec la
Shékinah. Ils méprisaient Isis, Inanna et les autres représentations de la
Grande Mère, à défaut de pouvoir se servir de la Déesse à leurs propres fins.
Les femmes qui étaient solidement ancrées dans les vieilles traditions
matriarcales étaient perçues comme une menace parce qu’elles ne pouvaient être
dominées facilement et qu’elles détenaient des pouvoirs que la prêtrise
convoitait pour elle-même. Par conséquent, bien des hommes en position d’autorité
religieuse regardaient ces femmes de haut et les considéraient comme des
tentatrices responsables de la chute du genre humain et de la corruption de la
chair. La plupart des maris traitaient leurs femmes et leurs filles comme des
possessions ignorantes et de virtuelles esclaves au service de leurs plaisirs
physiques et de leur besoin d’héritiers. On appliquait souvent aux
femmes qui étaient connues pour leur adoration de la Déesse les étiquettes de
prostituées et de femmes aux mœurs légères.
Anna, grand-mère de Jésus;Claire Heartsong
Les femmes étaient porteuses d’une énergie créative
et intuitive très forte qui ne devait pas servir au simple plaisir sexuel. En
réalité, Marie-Madeleine était maitre de l’énergie créative de la kundalini et
fut capable de démontrer la fonction essentielle de cette énergie à certains
hommes. Cependant, les enseignements et pratiques qu’elle dirigeait furent mal
compris et elle fut traitée de prostituée.
À lire sur : http://channelconscience.unblog.fr/2014/04/13/une-initiee-maitre-de-lenergie-de-la-deesse/