Alors que l'Ukraine et
le Venezuela
ont été récemment les cibles de tentatives de déstabilisation organisées par
les États-Unis, de récentes informations démontrent que Cuba a lui
aussi été visé depuis 2009 par Washington, dont l'objectif était
clairement un coup d'état à des fins géopolitiques.
Il faut savoir qu'en réplique au coup d'État ukrainien pro-occidental de février dernier, une annonce du 26 février faite par le ministre de la défense russe Serguei Shoigu révèle que Moscou était en négociations avec Cuba, les Seychelles, le Vietnam, Singapour, le Venezuela et le Nicaragua (ainsi que l'Algérie et Chypre selon CSNews) dans le but d'y installer des bases navales.
Cuba est site hautement stratégique comme nous l'a démontré l'histoire lors de la crise des missiles cubains, à l'issue de laquelle Moscou a démantelé les bases qu'il y possédait. Devant l'acharnement des États-Unis à isoler la Russie stratégiquement et financièrement, il est de bonne guerre que Poutine veuille lui aussi placer ses pièces sur l'échiquier. Nous pouvons également constater l'obstination de Washington - et donc d'Obama - à vouloir anéantir l'économie des pays membres de la BRICS, avec lesquels Cuba entend renforcer les relations... Le veilleur
L'agence américaine Associated Press a eu accès à près d'un millier de documents qui tendent à démontrer que l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a tenté, entre 2009 et 2012, d'implanter un réseau social secret à Cuba de manière à permettre le contournement des restrictions imposées dans le pays sur les communications et dans le but final d'ébranler le gouvernement communiste cubain.
Un fonctionnaire américain de l'USAID, Joe McSpedon a été chargé par l'USAID de mettre en place un twitter-like à Cuba de manière secrète. Usant de diverses sociétés écrans et financé par des banques étrangères pour éviter la surveillance du gouvernement cubain, le projet avait pour but d'attirer les cubains sur un réseau où ils pourrait communiquer anonymement autour de thématiques d'actualités. Néanmoins, quand le site aurait atteint une masse critique il était prévu d'abonder le site avec des contenus nettement plus politiques afin de provoquer des troubles à Cuba et d'ébranler le pouvoir en place. Ces « smarts mobs » devaient déboucher sur un « printemps cubain » pour aboutir à une « renégociation des pouvoirs entre l'état et la société » d'après des documents consultés par Associated Press.
Il faut savoir qu'en réplique au coup d'État ukrainien pro-occidental de février dernier, une annonce du 26 février faite par le ministre de la défense russe Serguei Shoigu révèle que Moscou était en négociations avec Cuba, les Seychelles, le Vietnam, Singapour, le Venezuela et le Nicaragua (ainsi que l'Algérie et Chypre selon CSNews) dans le but d'y installer des bases navales.
Cuba est site hautement stratégique comme nous l'a démontré l'histoire lors de la crise des missiles cubains, à l'issue de laquelle Moscou a démantelé les bases qu'il y possédait. Devant l'acharnement des États-Unis à isoler la Russie stratégiquement et financièrement, il est de bonne guerre que Poutine veuille lui aussi placer ses pièces sur l'échiquier. Nous pouvons également constater l'obstination de Washington - et donc d'Obama - à vouloir anéantir l'économie des pays membres de la BRICS, avec lesquels Cuba entend renforcer les relations... Le veilleur
L'agence américaine Associated Press a eu accès à près d'un millier de documents qui tendent à démontrer que l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a tenté, entre 2009 et 2012, d'implanter un réseau social secret à Cuba de manière à permettre le contournement des restrictions imposées dans le pays sur les communications et dans le but final d'ébranler le gouvernement communiste cubain.
Un fonctionnaire américain de l'USAID, Joe McSpedon a été chargé par l'USAID de mettre en place un twitter-like à Cuba de manière secrète. Usant de diverses sociétés écrans et financé par des banques étrangères pour éviter la surveillance du gouvernement cubain, le projet avait pour but d'attirer les cubains sur un réseau où ils pourrait communiquer anonymement autour de thématiques d'actualités. Néanmoins, quand le site aurait atteint une masse critique il était prévu d'abonder le site avec des contenus nettement plus politiques afin de provoquer des troubles à Cuba et d'ébranler le pouvoir en place. Ces « smarts mobs » devaient déboucher sur un « printemps cubain » pour aboutir à une « renégociation des pouvoirs entre l'état et la société » d'après des documents consultés par Associated Press.
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