Jésus, transmis par John Smallman
Faire l’expérience de l'Unité n’est vraiment pas
si difficile, c’est juste une question d'attente patiente et de consentement
à ce que cela se produise. Consentir signifie que vous n’essayez pas de
contrôler le moment, la situation, que vous acceptez simplement ce qui se
présente, et que si rien ne se présente vous ne vous préoccupez pas à ce sujet
parce que le fait que rien ne présente est très, très proche de l'Unité.
L'Unité est un état d'attention alerte, un état dans lequel vous
observez — vos émotions, vos pensées, votre environnement, les bruits et
les odeurs, les gens ou les choses qui passent — mais sans vous attarder
sur aucun afin d’être toujours prêts et conscients du suivant, la chose, la
pensée, l’émotion, ou la sensation qui se présente dans le « maintenant*
», le seul moment qui ait une réelle signification.
C’est un état très paisible dans lequel vous êtes
simplement présents, rien de plus, et c’est extrêmement curatif parce les
doutes et les angoisses ne vous assaillent pas lorsque vous vous détendez dans
cet état paisible de parfait contentement, en n’ayant besoin de rien. Ne soyez
pas découragés par le fait que rien ne semble se produire parce que « ce
qui se produit » relève de l'illusion, cela vous distrait d'être. L'Unité
c’est tout simplement être, et être c’est être ouvert à la création, être
ouvert à l'Amour, parce qu’alors votre cœur se dilate, et se remplit, et se
réapprovisionne à partir de cet espace aimant infini qui constitue tout ce qui
existe.
Ne vous jugez pas, et pardonnez-vous pour tous
les jugements que vous avez jamais portés. Lorsque vous êtes pardonnés vous savez
que vous êtes libres, mais vous êtes les seuls à pouvoir vous pardonner. Le
pardon de quelqu’un d’autre peut être agréable, satisfaisant, mais le seul vrai
pardon c’est celui que vous vous accordez à vous-mêmes. Et si vous ne vous êtes
pas pardonnés vous-mêmes vous ne pouvez pas pardonner véritablement quelqu'un
d'autre. Il y a toujours un « attachement » à l’offense ou au mal que
vous tentez de pardonner. Vous ne l'oubliez pas, vous le stockez simplement à
l’écart pour vous y référer plus tard au cas où surviendraient une autre
offense ou une autre blessure, et vous appelez cela expérience, ou même
sagesse !
Poursuivre la lecture ici : http://www.anneduquesne.com/2015/03/oublier-l-amour-n-est-pas-possible.html
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