Porté à votre conscience par Arcturius,
Ce trop grand sérieux nous incline à penser que Platon n’a jamais conté de fariboles. Une étude détaillée du Timée nous a montré ce qu’on peut penser de ses descriptions, et où, d’après Platon, pourrait se situer l’Atlantide engloutie. Dans le Timée, Platon compare la surface de l’empire atlante à celle du Maghreb et du Proche Orient. Il est fort possible que cet empire ait eu de très grandes dimensions, mais l’île – ou les îles – principales étaient sans doute bien plus petites.
Dans un autre dialogue, le
Critias, Platon
donne à l’île principale d’Atlantide des dimensions plus raisonnables : autour
d’une plaine centrale de 250.000 km2, une chaîne de montagnes et la mer juste
derrière. Ce qui revient à mesurer, pour l’île d’Atlantide, une surface
n’excédant guère 500.000 km2. Cette remarque a son importance, car c’est sur ce
point seul que Platon se contredit. En effet, dans le Timée qu’on
vient de citer, il dit : « Cette île était plus grande que la
Lybie et l’Asie réunies.
Ce qui représente une surface bien
supérieure. Par cette brèche, tous les incrédules se sont engouffrés. « Platon
a tout inventé » ont-ils glapi, et l’affaire fut close. Et si ‘la
Libye et l’Asie réunies’ désignaient tout l’empire atlante ? Les rois
atlantes régnaient « sur beaucoup d’autres îles ainsi que sur
quelques parties du continent » nous dit Platon. On aurait donc
une île principale de 500.000 km2 engloutie au large du golfe du Mexique, cette
île étant reliée à l’Amérique par le chapelet des îles antillaises. Ceci n’a
rien d’invraisemblable.
Il y a ici une belle concordance, qu’il importait de souligner.
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