Publié par LaPresseGalactique.org le 29 juin,
2014 sous CHOIX DE LIVRES
En 1667, un concile de l’Eglise Orthodoxe
de Russie anathématise et excommunie les vieux-croyants, prêtres et
laïques ayant refusé certaines réformes de leur religion. Certains
d’entre d’eux deviennent alors des nikoudychniki, gens de nulle part,
chrétiens sans clergé. Par la suite, ces communautés développèrent, au
fil des décennies et des siècles, une vision utopique du monde, selon
laquelle, en certains lieux du monde, leur « vraie foi » subsisterait,
avec de belles églises et de saints évêques. Mais sur quel continent ?
Seules des rumeurs tentent de répondre à cette interrogation.
C’est pourquoi, le 25 janvier 1898, dans
la ville de Kirsanov, une assemblée décide d’envoyer trois cosaques à la
recherche de ce séjour bienheureux. Les trois élus se nomment Onésime
Barsonophée Barychnikov, Boniface Danilovitch Maksimytchev et Grégoire
Térentiev Khokhlov, ce dernier étant chargé de rédiger un document pour
raconter le déroulement de la mission.
Nos voyage
urs vont s’embarquer à Odessa
pour Istanbul. Ils y passent une semaine remplie de découvertes, et se
font établir par les autorités ottomanes un permis de voyage, car ils
veulent voir, chemin faisant, le mont Athos, Salonique, Smyrne, Chypre
et Jérusalem. Ils visitent notamment le tombeau de Saint Dimitri et, sur
l’île de Patmos, la grotte qui abrita Jean l’évangéliste lorsqu’il
écrivit son Apocalypse.
Près de la ville de Larnaka, sur l’île de
Chypre, ils admirent une icône de la Vierge Marie, peinte par Luc
l’évangéliste. La route continue, passant par Beyrouth, Jaffa et
Jérusalem, puis Port-Saïd. Au bout du canal de Suez, c’est la Mer Rouge.
Selon une légende russe, il en surgit de nombreux pharaons
morts-vivants qui demandent aux passagers des navires si la fin du monde
est proche. Ouvrant scrupuleusement leurs yeux, nos cosaques ne voient
rien de tel.
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