Le bonheur peut-il être un indice de
développement au niveau d’un pays ou d’une organisation ? C’est le pari relevé
par le Bhoutan, sous l’œil attentif de l’ONU.
Imaginez un petit royaume niché discrètement
entre Inde et Chine, au cœur de l’Himalaya. Imaginez une terre de forêts et
d’agriculture vivrière, où la nature est encore très pure. Imaginez 750 000
habitants baignés de culture bouddhiste, longtemps tenus à l’écart des fracas
du monde.
Ce petit pays, aujourd’hui, intéresse l’ONU. Car depuis quarante ans, son développement n’est pas fondé sur le seul critère économique. « Si le gouvernement ne peut pas faire le bonheur de son peuple, il n’y a pas de raison que ce gouvernement existe », est-il écrit noir sur blanc dans son Code légal. En 1972, son roi déclarait que le « Bonheur National Brut » (BNB) était plus important que le « Produit National Brut ».
Ce petit pays, aujourd’hui, intéresse l’ONU. Car depuis quarante ans, son développement n’est pas fondé sur le seul critère économique. « Si le gouvernement ne peut pas faire le bonheur de son peuple, il n’y a pas de raison que ce gouvernement existe », est-il écrit noir sur blanc dans son Code légal. En 1972, son roi déclarait que le « Bonheur National Brut » (BNB) était plus important que le « Produit National Brut ».
Bonheur national brut
« La richesse contribue de manière significative au bonheur, mais au-delà d’une certaine sécurité matérielle, son impact est négatif, note Yannick Lapierre, consultant-formateur au sein d’Arolla Partners. Regardez les Etats-Unis : c’est un des pays les plus riches du monde, mais il ne se classe que dix-septième en matière de satisfaction de vie. » L’ancien premier ministre du Bhoutan confirme : « Le bonheur ne dépend pas d’une croissance économique perpétuelle, mais d’un bon équilibre entre les besoins du corps et ceux de l’esprit. Le BNB est basé sur la conviction que le développement doit être durable, holistique, inclusif et centré sur l’humain. »
S’en est suivi la mise en place d’une grille d’analyse destinée à évaluer la justesse de toute décision politique, au regard non seulement de critères socio-économiques tels que le niveau de vie, la santé ou l’éducation, mais aussi de la préservation de l’environnement, de la culture, d’une gestion gouvernementale saine, du bien-être individuel et de la solidarité. Maître mots : équilibre, respect, responsabilité… et interconnexion, car tous ces sujets sont liés.
Lire la suite ici : http://www.inrees.com/articles/bonheur-au-pouvoir/
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