Par Arundhati et Vasistha
A l’ouest des colonnes d’Hercule, ce que nous
appelons aujourd’hui le Détroit de Gibraltar, s’étendait une île entourée
d’autres îles plus petites, une île habitée par un peuple hautement civilisé,
guerrier, qui occupait lui-même toute une partie des territoires entourant la
mer Méditerranée. Derrière cette île, il y avait un continent, l’Amérique, lui
aussi en partie envahi par ce peuple civilisé et belliqueux. C’est ce que les Égyptiens
enseignèrent à Solon. Cette île, l’Atlantide, fut décriée, sujette à l’ironie,
au sarcasme, à la dérision. Du sourire en coin au grand rire de déni, elle a
souvent été rejetée, au mieux considérée comme un mythe, une légende.
Remonter le fil.
Ces derniers temps, une conscience nouvelle arrive
sur Terre. En cette époque de bouleversements intimes de l’humanité, des
mémoires anciennes affleurent et, troublant le paisible de notre vision de
l’histoire, vont jusqu’à crever le voile du Temps, comme autant de bulles
parfois malodorantes qui percent la surface d’un lac trop policé, trop
raisonnable. Depuis des années, l’accompagnement que nous, Arundhati et
Vasishta, proposons, nous a régulièrement amenés à revisiter ces mémoires
ancestrales pour aider telle personne à se libérer d’émotions autrement
incompréhensibles, telle autre à apaiser des pulsions pénibles… Chaque fois que
nous remontons le fil de ces mémoires, la personne retrouve le sens de son
histoire, celui de son incarnation présente où se concentre la plupart des
problématiques liées à l’expérience atlante et celui développé au cours
d’incarnations successives où se rejouent sporadiquement les drames vécus à
cette époque lointaine.
Une mémoire collective.
Les mémoires atlantes ne sont pas toujours les plus
« à fleur de peau ». Mais elles ressurgissent périodiquement avec, chaque fois,
une charge émotionnelle éprouvante. Nous pouvons aller jusqu’à dire, après
toutes ces années d’expérimentation et d’exploration, qu’il s’agit d’une
mémoire collective, plus ou moins vive, qui vogue du plus agréable descriptif
au plus trouble des tableaux. Ces dernières forment un limon psychique qui
empêche encore bien des gens d’avoir accès à leur pureté intérieure. Cette
fange, qui salit l’inconscient, freine l’éveil de nombreuses personnes et, en
conséquence, l’épanouissement d’une civilisation harmonieuse, sinon harmonique.
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