Porté à votre conscience par Arcturius,
Il faut y croire parce que nos problèmes essentiels ne peuvent plus être résolus par les forces de l’intellect, qui ne fait que séparer davantage, mais par celles du féminin, comme si, perdus dans un labyrinthe – ou les sentiers chaque jour se compliquent entre l’avancée du temps et le conformisme des hommes – il nous devenait nécessaire de voir la situation de façon globale.
Le féminin n’a pas la puissance d’un sexe bandé, mais celle d’une matrice. La matrice ne sait pas pénétrer, perforer, analyser, mais s’ouvrir, recevoir, accepter, abriter, harmoniser. Elle rassemble tous les éléments pour former un ensemble vivant, cohérent. C’est le pouvoir de synthèse, de photosynthèse, nécessaire à former la vie: l’intuition!
L’intuition est au-dessus de l’intellect, É la suite de l’évolution des possibilités de notre cerveau. Voyez. La révolution industrielle avec ses machines, remplaçait les muscles de l’homme. Il pouvait alors s’occuper de son intellect. Il l’a fait… La grande révolution technologique avec ses robots et ses microprocesseurs remplace l’intellect. Pour libérer quoi? Ce qui est au-dessus, pas en-dessous. La puissance de notre cerveau terminal: son espace intuitif. Ces milliards de neurones non encore utilisés.
Les savants le confirment. Jusqu’ici, disent-ils, nous avons surtout utilisé la moitié gauche de notre cerveau, celle qui travaille à la chaîne, comme É l’usine, et qui, tel un patron cartésien, un PDG, calcule, spécule, intègre des connaissances, développe des fonctions rationnelles, analytiques. Bref, notre vie d’aujourd’hui, masculine, mécaniste, horizontale, empreinte de rigueurs académiques, de raideurs, de schémas, de morosité, et sa philosophie terre-à-terre. Notre intelligence mammiférienne va apprendre à utiliser l’autre côté, le droit, qui correspond à la main gauche réceptive et travaille par analogie, rassemblant les facultés de synthèse et d’intuition: le féminin.
Ce féminin, nous le portons tous au fond de nous. Il se lève aujourd’hui dans la recherche vague d’autre chose. Il se montre déjà dans la prolifération des mouvements humanistes, écologiques, spiritualistes, dans la remontée des médecines douces et naturelles, dans les marches mondiales pour la paix, dans tous les discours qui se veulent formateurs de vie, à la manière du feuillage tourné vers le ciel pour la photosynthèse de survie.
C’est d’ailleurs du ciel que nous viennent ces courants nouveaux.
Le 21 mars de cette année, regardez bien. C’est l’équinoxe de printemps. C’est la révolution saisonnière. On la connaît. Des millions d’années que nous la vivons. On peut la décrire par coeur. La lumière du ciel ayant traversé les espaces, une foule de bourgeons se préparent à la recevoir. Ils vont éclater. Ils éclatent. Une explosion romantique fait jaillir les fleurs blanches et roses aux branches des marronniers. C’est chaque année la même révolution sur terre, comme au ciel.
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