Traduction de l’article trouvé sur : http://sitsshow.blogspot.ca/2016/02/marijuana-in-space-nasa-discovers-thc.html
Une équipe d’astrophysiciens de l’université d’Hawaï a créé
tout un remous dans la communauté scientifique, après avoir découvert des traces
de Tétrahydrocannabinol (THC) sur un météorite trouvé dans le désert du Nevada,
en 2010.
L’équipe de chercheurs qui a analysé les centaines de
fragments, en vue de trouver des données microbiologiques, ont découvert la
présence de traces de Tétrahydrocannabinol, qui est le principal constituant
psychoactif des cannabinoïdes, une classe des divers composés chimiques retrouvés
dans une variété de plantes, mais surtout celle connue des plants de cannabis.
L’étude, fondée en partie par une subvention de la NASA pour
la recherche en astrobiologie, est la première découverte (documentée) d’un
composé organique psychoactif en provenance de l’extérieur de l’atmosphère terrestre.
C’est une découverte qui pourrait révolutionner notre vision moderne des agents
psychotropes et de leur origine « cosmique », selon James Han, l’astrophysicien
spécialisé en astrobiologie, en charge de l’équipe de recherche.
Ce dernier a admis que cette découverte a été, bien
évidemment, inattendue.
« Ces données auront un profond impact sur la science
de l’astrobiologie en général », a admis le chercheur, visiblement
perplexe devant cette découverte.
« Si des éléments psychoactifs sont trouvés à l’extérieur
de l’atmosphère terrestre, qu’en est-il du reste de l’univers ? Si ces substances
chimiques, qui changent les fonctions cérébrales et donnent lieu à des
altérations de la perception, de l’humeur
ou de la conscience chez les mammifères, ont leur origine dans l’espace, alors
quel rôle les impacts des comètes ont-ils joué chez l’espèce humaine ? Et même
chez toutes les formes de vie sur la planète ? Cette découverte nous laisse
avec plus de questions que de réponses », a reconnu le professeur.
En 2009, des traces de Tétrahydrocannabivarine ont aussi été
trouvées dans un fragment de météorite, par une équipe de recherche de l’Université
de Mexico, mais cela n’a pas été publié à ce moment-là, à cause de la « nature
controversée de la découverte » et à cause d’une vague de scepticisme
provenant de la communauté scientifique. Maintenant, il sera donc possible de
faire une analyse plus approfondie et de jeter un peu plus de lumière sur le
sujet, croient les experts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.