Publié par Bernard le 26 février 2013, sous : Canalisations, Etres de Lumière
« Je n’ai pas le temps, tout s’accélère, je n’arrive pas à faire
ce que j’aimerais faire. Je commence à penser que je n’y arriverais
jamais, je n’ai pas d’espoir de voir le monde changer. Je crois que tout
va s’effondrer sous de multiples crises. Je voudrais que tout aille
mieux pour moi maintenant, je suis un peu ennuyé par toutes ces idées
sur le moment présent, alors que ma réalité est grise et triste, je ne
vois pas pourquoi je devrais en plus faire le vide intérieur et me
concentrer sur un néant sans pensées.
Je crois que je pense comme ça parce que je suis en colère et
frustré de ne pas obtenir ce que j’aimerais dans ma réalité tout de
suite, mais je me justifie là encore.
Parfois j’ai vraiment l’impression que ce monde est une vaste
blague, les mêmes répétitions dans les comportements, les mêmes
commentaires dans les conversations, les mêmes peurs et les mêmes rires
dans toutes les relations, le temps passe et rien ne me semble changer.
C’est vrai que des fois je suis très optimiste et crois
énormément que tout peut changer, que tout est peut-être fantastique et
que je vais tout comprendre très bientôt.
Je me sens léger et satisfait un moment et voilà que je tombe
dans l’ennui et les nécessités de survie dans le monde des objets et des
relations. Je me fais l’effet d’un petit singe qui trouve une banane,
qui crie quand il n’y en a plus et en trouve une autre. Puis dans ce
cycle, il y a cette peur sourde qui grandit et s’accroche à moi que
peut-être que je ne trouverais plus de banane et qu’il restera alors
qu’une grande dégringolade vers le néant.
Je fatigue des comportements des autres singes et de devoir
attendre entre deux bananes, les arbres sont remplacés par des maisons
et des voitures et je me déplace dans tous les sens pour savoir s’il y a
autre chose que ce temps indomptable qui passe et ces bananes
indigestes qui me conduisent doucement vers ma mort. »
Dans un sens tu as raison, tout s’accélère pour toi, le monde tel que
tu le connais n’a jamais été aussi inter-relié, massivement connecté,
interdépendant et en même temps aussi proche de la destruction dans les
traversées de crises cycliques et chroniques de plus en plus fréquente
et vive. Ton monde est malade cela ne fait aucun doute. Et pourtant tu
ne pourrais pas avoir plus tort, pas tort avec ce que tu vois, mais une
perception fausse de la réalité que tu décris.
Lire cet article sur : http://terrenouvelle.ca/Messages/2013/02/26/sortir-de-la-matrice/
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