Saul, transmis par John Smallman
 
  
  
    Nous sommes tous des êtres 
illuminés ; certains d'entre vous l’ont juste oublié. Qu’importe... vous
 allez vous réveiller et la plus merveilleuse prise
    de conscience se lèvera sur vous lorsque la Réalité remplira votre 
conscience et que votre état naturel d'êtres pleinement conscients 
s’épanouira. C'est comme si votre état naturel d'existence
    avait été au repos, endormi, et qu’un état réduit avait été mis en 
attente pendant ce temps. Ses capacités étaient sérieusement limitées, 
car il n'était là que pour faire tourner les choses au
    ralenti ; il n'avait pas à faire quoi que ce soit. Et vous, pour vous réveiller, n'avez pas à faire quoi que ce soit.
 
  
  
    Vous avez seulement à vous autoriser
 à laisser aller les attitudes, les croyances et les comportements 
auxquels vous vous êtes accrochés pendant de
    nombreuses vies, et qui ne vous servent plus. C’est véritablement 
très simple. Cependant, votre emprise sur ces aspects désuets de vous, 
dont vous avez cru qu’ils étaient essentiels pour votre
    sécurité et votre survie, s’est, au fil des ans et des vies, 
apparemment soudée à vous. Ça n’est pas le cas — mais vous avez grand 
besoin de vous concentrer pour desserrer, pour relâcher
    votre prise, et après avoir passé tout ce temps à vous accrocher 
fermement, lâcher prise est peut-être quelque peu déroutant.
 
  
  
    Demandez l’aide de vos guides pour 
vous montrer ces aspects auxquels vous vous accrochez et qui ne vous 
servent plus, ou pour attirer votre attention sur eux, et
    demandez de l'aide pour avoir la volonté de les libérer. 
Souvent vous vous y êtes accrochés depuis si longtemps qu'ils peuvent 
sembler être des éléments essentiels de vous-mêmes, en vous
    donnant le sentiment que si vous les lâchez ou si vous les rejetez, 
il ne restera rien de vous.
 
  
  
    Tandis que vous vivez vos vies 
humaines, ce à quoi vous vous identifiez en tant que vous est souvent 
juste un masque, un masque très solidement fixé, qui affiche
    vos croyances, vos préjugés et vos opinions si solidement ancrés et 
enracinés que vous en êtes venus à vous identifier à eux. Il semble 
presque que vous êtes eux, parce qu'ils ont
    refoulé votre conscience, votre conscience de votre vrai Soi divin. 
Ainsi, il peut sembler que si vous jetez le masque il ne restera plus 
personne. Bien sûr, ce n'est pas le cas. Votre véritable
    Soi n'est pas bruyant, il est calme, paisible, détendu, peu 
exigeant, et joyeux, mais vous êtes tellement habitués
 à être entraînés par les « je devrais » et les
    « je dois » que la paix et la tranquillité que vous ressentez 
lorsque vous les relâchez est choquante : vous pénétrez dans un vaste 
l'espace intérieur qui semble vide, et votre
    inclinaison est de le combler immédiatement !
 
  
  
    Lorsque vous prenez chaque jour du 
temps pour méditer vous vous autorisez à entrer dans cet espace 
intérieur de paix et de tranquillité. C’est parfois très
    inspirant et réconfortant, mais le plus souvent vous êtes conscients
 de kyrielles interminables de pensées qui vous traversent et que vous 
essayez, sans trop de succès, de dissiper ou d'ignorer.
    Passer du temps tous les jours dans cet espace pendant un temps 
pré-déterminé — cinq minutes, quinze minutes, trente minutes, voire une 
heure — dont vous avez estimé qu’il est approprié
    ou suffisant peut, en soi, être un obstacle majeur qui vous empêche d'entrer dans cet espace.
 
  
  
    Vous trouverez peut-être plus utile 
de commencer par décider chaque jour, quand vous vous êtes réveillés et 
que vous planifiez votre journée, de convenir que vous
    allez prendre du temps chaque fois que trop de stress s'accumule, ou
 chaque fois que vous attendez un client tardif, un bus ou un train, ou 
que les feux passent au vert — à tout moment qui a
    « besoin ! » d’être rempli, ou qui n'est pas rempli par une
 activité physique ou mentale — et de n'utiliser que ces moments là pour
 votre pratique de la méditation.
    Supprimer le « je devrais », la responsabilité de méditer pendant 
une durée déterminée à une heure déterminée peut être très libérateur. 
Et quand vous vous sentez libres, vous pouvez
    expérimenter des merveilles.
 
  
  
    Le but de la vie est la joie*. Mais 
la majorité d'entre vous est tellement accablée de soucis et de 
responsabilités que la pensée de trouver la joie dans votre vie
    semble absurde. Ce qui est absurde, c'est que vous vous laissiez entraîner ainsi. Oui, vous vous laissez
 entraîner, parce qu’être entraîné est un état d'esprit que vous
    choisissez d'accepter et que vous êtes capables de modifier, 
instantanément, pour autant que vous le décidiez. Mais pour beaucoup 
d'entre vous être entraîné est devenu normal, il est donc normal
    que vous ne puissiez pas imaginer ne pas être entraînés.
 
  
  
    Les choses doivent se faire ; cela 
fait partie de votre expérience de vie humaine, mais vous n'avez pas à 
permettre à des choses, à des situations ou à des
    gens de vous manipuler jusqu’à vous entraîner. Ce qui arrive souvent
 c'est que vous êtes dans une situation où votre esprit vagabonde — « Il
 me faut du pain... Je dois m’occuper du
    linge... Je vais être en retard à ce rendez-vous » — et puis votre 
esprit se reprend, et il semble qu’on vous pose une question que vous 
n'avez pas entendue et que vous avez manqué
    quelque chose d'important, ou que vous venez de perdre un peu plus 
de votre temps, précieux mais sérieusement limité. Votre esprit commence
 à s’emballer et un état d'accablement vous emprisonne.
    Cela vous semble familier ? Et bien souvent vous pensez que vous ne 
pouvez rien y faire.
 
  
  
    Combien parmi vous ont tous les jours des listes de choses « à faire » ? Des listes dont vous ne réussissez jamais
 à venir à bout ? Ce
    qui en soi vous dit quelque chose de très important. Il est possible
 que vous barriez souvent la moitié de la liste ou davantage avant de 
commencer, ou en cours de journée, et il devient évident
    que vous ne pouvez pas tout faire. Pour changer un peu, faites le 
choix de ne pas avoir de listes. Dans un premier temps, cela peut causer
 de l'anxiété, une augmentation de votre niveau de
    stress, un sentiment de manquer les cours, mais quand vous vous 
serez donné la permission de vous en passer, vous gagnerez un 
sentiment de liberté. Une fois que vous aurez surmonté la
    culpabilité de vous sentir libres, ce qui ne devrait prendre qu’un 
instant, la joie va vous inonder. Il est possible qu’elle ne dure pas, 
mais cela va vous démontrer que la joie est
    possible.
 
  
  
    Quand la vérité de cette prise de 
conscience coulera en vous vous retrouverez beaucoup plus disposés à 
écouter le vrai vous, le vous qui veut être aimé et aimant et
    qui sait que c'est son véritable état, et vous relâcherez 
la pression que vous mettez sur vous. Vous allez choisir délibérément de
 ne pas vous laisser entraîner par vous-mêmes, par des
    situations, ou par d'autres personnes, et un sentiment plus paisible
 de liberté et de justesse dans l'instant présent vous enveloppera. Vous
 serez alors prêts à vous réveiller dans la Réalité, et
    la courte période d'attente avant que cela n'arrive deviendra une 
joie et non une épreuve.
 
  
  
    Avec tellement d’amour, Saul.
 
  
  
    Traduction AD
 
    Page d’origine : http://johnsmallman.wordpress.com/2013/08/14/how-many-of-you-have-daily-to-do-lists/
http://www.anneduquesne.com/article-combien-parmi-vous-ont-tous-les-jours-des-listes-de-choses-a-faire-119531666.html 
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