Ils sont
rebouteux, magnétiseurs ou coupeurs de feu. Ils posent leurs mains, récitent
des prières et soulagent les patients. Entre ces thérapeutes aux pratiques
mystérieuses et les médecins, le dialogue s’est enfin instauré.
Demander l’assistance d’un
barreur de feu
Cela peut arriver à n’importe
qui. Vous vous êtes brûlé, vous courez aux urgences. Vous souffrez affreusement
malgré les antalgiques. Vous hélez l’infirmière qui réagit de façon imprévue :
elle vous demande si cela vous dirait d’appeler un coupeur de feu. «Un quoi ?»
Elle vous tend une liste de numéros de téléphone et dit à voix basse : «Ça peut
paraître bizarre, mais ils ont déjà soulagé quantité de patients. Rien
d’officiel, mais nous vous garantissons que c’est sans danger.» La douleur est
telle que vous n’hésitez pas longtemps avant de pianoter sur votre portable.
Une voix vous demande juste votre nom. Vingt minutes plus tard, la souffrance a
disparu.
Cette scène est devenue
presque banale dans certains services hospitaliers, à Saint-Brieuc, Rodez,
Annemasse ou Marseille, où l’on nous confirme – de façon en général officieuse
– que l’on fait régulièrement appel aux «coupeurs (ou barreurs) de feu». Pour
soulager la douleur, pour accélérer la cicatrisation des brûlures suite à un
accident ou lors d’un traitement du cancer par radiothérapie.
Article à lire sur : http://vol370.blogspot.fr/2015/05/2305-lhopital-souvre-aux-guerisseurs.html
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