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mardi 8 décembre 2015

L’être humain est génétiquement disposé à voir la vie en rose



Porté à votre conscience par Arcturius,
le 7 décembre 2015

11-emanation-lumiere 

 « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. »

L’optimiste relativise ses échecs (« je ferai mieux la prochaine fois ») et généralise ses succès (« j’ai vraiment de la chance »), alors que le pessimiste généralise ses échecs (« je suis décidément un nul ») et relativise ses succès (« c’était juste un coup de bol »). Pessimisme et optimisme ne dépendent pas de notre richesse, de notre santé ou de notre beauté (il y a de beaux riches pessimistes et de pauvres laids optimistes), mais semblent inscrits dans nos gènes. Promoteur de la résilience dans l’adversité, Boris Cyrulnik parle des petits et des grands « porteurs de sérotonine ». 

Les petits dépriment pour un rien ; les grands, naturellement imprégnés de ce « neurotransmetteur de la sérénité », voient la vie en rose. Le milieu et la culture peuvent-ils changer la donne ? Sans doute, mais jusqu’où ? La majorité des optimistes reconnaissent avoir été aimés dans leur enfance. Au-delà de la transmission génétique, l’exemplarité des parents – déprimés ou enthousiastes – joue un rôle par osmose. L’éducation proprement dite influence d’abord par défaut : traiter un enfant de nul et d’idiot peut assurément briser son optimisme naissant. 

A l’inverse, comment rendre moins pessimiste un gamin qui le serait de naissance ? Les psys répondent : en l’aimant et en mettant en valeur le moindre de ses efforts. Car le pessimisme alimente volontiers un cercle vicieux – « je n’y crois pas, donc je me plante, donc j’y crois encore moins… » – qu’il faut tenter de rompre.


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