C’est un trait curieux du caractère humain que de considérer les
étrangers et l’inconnu comme un danger. Ce trait rend l’homme soupçonneux et
inquiet en face de tout nouveau venu qui ne se conforme pas au mode de penser
et aux règles de conduite établis.
Lorsque le comte de Saint-Germain, parut en Angleterre, en 1745, il ne fut pas surprenant qu’un honorable Anglais conformiste comme l’était Horace Walpole, ait donné de lui le portrait suivant : « Il chante et joue du violon à merveille, il compose, il est fou et déraisonne. »
Certaines encyclopédies vont plus loin encore dans
leur jugement sur ce personnage mystérieux et le traitent, simplement, «
d’aventurier ». Mais il y a un abîme entre l’épithète dont on affuble un homme
et l’étude objective de sa vie et de sa nature. La plupart des commentaires
défavorables sur Saint-Germain ont des sources politiques.
Pour la police française, il fut un espion prussien. D’autres services
secrets européens le soupçonnèrent d’être à la solde de la Russie ou des
jacobites anglais. Toutefois, ainsi que l’écrivit Lord Holdernesse à Mitchell,
l’ambassadeur d’Angleterre en Prusse : « Son interrogatoire ne fit apparaître
aucune preuve matérielle. »
Voltaire, l’un des plus grands esprits qui aient illustré le brillant
XVIIIe siècle, avait une opinion définitive sur le comte de Saint-Germain : «
C’est un homme qui sait tout », disait-il.
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