mardi 20 mai 2014

Prêt pour un nouveau départ ?



Cliché énergétique du 19 mai 2014

Au cours de la semaine dernière, les énergies plutôt calmes du mois de mai ont commencé à changer.  Une nouvelle vague d’énergie intense a déferlé, d’où il vous a fallu soudainement accélérer votre tempo, de nouveau placé devant une montagne de projets tissés d’une infinité de détails.  Mais il s’agit d’une énergie surprenante qui vous fait soudain alterner du plus grand bien-être ou du plus grand calme à des bouffées d’émotions soudaines qui surgissent vous ne savez trop d’où ou à des irritations intenses que vous vous méconnaissiez.

Alors, pour un moment, vous voilà éclaboussé par la vague qui vous atteint présentement, ce qui, pour un moment, vous insère dans une bulle d’anciens résidus émotionnels, d’origine très ancienne, qui surgissent du plexus et montent, vous nouant fortement la gorge.  Si ce phénomène comporte son utilité, du fait qu’il vous libère de certaines poches d’éléments stagnants inhibés, il n’est jamais agréable pour vous de vous retrouver piégées pour un moment indéfini dans une bande de distorsion dont vous sauriez vous passer.  D’un coup, vous devenez très vulnérable ou explosif, et il n’en faut pas beaucoup pour activer la détente de votre caractère, dans ses vilains aspects : une petite projection, bien centrée sur la cible intime, et vous voilà complètement à cran ou démonté.

Dans ce contexte, sans en avoir pris la claire décision, vous n’aspirez qu’à une chose, rester à la maison et vivre dans la détente.  Mais il s’agit d’avantage d’un vœu que d’une réalité.  Vous n’aimeriez rien de mieux que de simplement pouvoir vivre une journée normale ou ordinaire en trouvant du temps pour faire votre lessive, faire du ménage, nettoyer votre espace vital, laver les carreaux, travailler au jardin ou, simplement, vous prépare un repas un peu particulier.  Pourtant, c’est loin d’être ce que vous pouvez vous permettre, même que vous devrez vous y faire, car ce n’est par prochainement que vous aurez l’occasion de vous y mettre.

Surtout que, dans le même temps, vous êtes tout aussi soudainement pris de puissants élans de créativité, comme appelé à essayer quelque chose de nouveau qui semble se préciser dans votre esprit.  Cependant vous ne gagneriez rien à ajouter à votre agenda la majorité de ces projets inspirants, que vous tiendriez tant à mettre en chantier, pour sortir de la vieille réalité, de sa routine et de son ennui.  En effet, puisque les conditions favorables qui pourraient en assurer la réussite ne sont pas au rendez-vous, cela reviendrait à forcer les choses et, dans l’obtention de piètres résultats, à vous ajouter de grandes frustrations.

Pour le moment, vous gagneriez à placer sur le réchaud ces projets, dont certains vous tiennent pourtant à cœur, parce qu’il presse que vous portiez votre attention sur des tâches plus urgentes.  Bien que celles-ci, vous forcent à sortir de votre nid douillet, parce qu’elles vous plongent dans des contextes plus mondaines, plus agités, mais moins stimulantes, dans leurs aspects trop pratiques, elles se démontrent plus réalistes ou importantes.  Aussi mériteraient-elles, en priorité, que vous reportiez sur elles votre débordante créativité.

C’est ainsi que, même si le moins de mai s’est démontré un peu moins chargé que les mois précédents, vous permettant de prendre un court moment de répit, vous vous retrouvez déjà surchargés d’appels à la besogne, moins par la multiplication des activités que par la somme incalculable de détails que chacune d’elles comporte.  Vous croyez avoir tout réglé, d’où vous rangez vos instruments ou vos documents, qu’il vous revient en mémoire des aspects que vous avez négligés par inadvertance, ce qui vous oblige à tout ressortir.  Ainsi, il vous arrive d’avoir l’impression que votre mémoire, surchargée, ne peut plus en accepter, qu’il n’y reste plus le moindre espace pouvant accepter un seul détail de plus.  Mais cela n’empêche en rien qu’il en surgisse d’autres que vous devez noter, parce qu’ils s’imposent par leur urgence.

De toute évidence, vous appréciez les grands changements qui se produisent actuellement, parce que, vous tirant de la routine, ils rafraîchissent l’ambiance et allègent votre esprit, mais ils n’en comportent pas moins un bon nombre d’aspects irritants dont vous vous passeriez qui compliquent comme inutilement certaines de vos entreprises ou de vos transactions.  Et s’ils vous gardent la mèche si inflammable, cela provient du fait que ces petits changements vous distraient de ce que vous aimeriez faire à un moment où vous vous sentez à la fois démobilisés et surchargés.

Ainsi, dans une course habituelle, vous vous passeriez bien d’apprendre que votre répondeur téléphonique se détraque désormais à la moindre panne de courant et qu’il  vous faudra peut-être le remplacer;  qu’une usine qui a fermé a interrompu la production d’un produit d’utilité courante dont vous vous serviez et qu’il vous faut trouver une alternative satisfaisante;  que votre marché d’alimentation a épuisé sa réserve d’un produit que vous étiez passé y prendre, parce que vous en aviez un grand besoin, mais qu’il vous faut courir ailleurs pour en trouver;  que quelqu’un est passé vous rendre un service, mais qu’il ne l’a rendu qu’à moitié par négligence ou parce que vous avez oublié de lui indiquer un changement qui s’imposait et dont la personne ne s’est pas soucié;  que certains de vos auxiliaires se chamaillent sur la manière de présenter une œuvre alors que vous en avez besoin tout de suite;  qu’un étranger prenne connaissance de l’un de vos productions et qu’il vous fasse parvenir une critique injuste et fielleuse;  que le maître de poste vous fasse un sévère rappel à l’ordre de fournir votre adresse complète à vos correspondants, quand cela a déjà été fait et que c’est le correspondant qui n’a pas tenu compte de votre avis;  que vous vous procuriez un nouvel instrument dont vous pensez qu’il va vous faciliter une tâche, mais que, finalement, il ne serve qu’à vous compliquer l’existence;  que vous rendiez un service pour vous le faire reprocher.