vendredi 5 juillet 2013

Les « veilleurs debout » irritent fort le gouvernement





Le 30 juin 2013 

Le dimanche 23 juin, les abus des forces de l’ordre ont soufflé sur les braises de la Résistance française : gazage et matraquage sans sommation en tout genre, Police Politique pour tous !

Merci donc pour ces gardés à vue, car il faut l’avouer, nous manquions cruellement d’actualité… Fort heureusement, les suppôts de Valls ont volé à notre secours pour nous permettre de (re)bondir sur eux ! 

N’ayons pas peur des mots : nos dirigeants se donnent beaucoup de mal pour que La France devienne lentement mais sûrement la honte des droits de l’homme, le berceau du néo-communisme, la larve du totalitarisme. 

Face à ces récents événements aux relents marxistes s’est levé le dernier-né des anti, la Résistance réinventée, la Révolte au cœur d’Or : Les Veilleurs Debout. 

Le Veilleur Debout – cet anonyme insolent et silencieux – irrite fortement notre gouvernement puisqu’il n’enfreint aucune loi mais qu’il fait paradoxalement grand bruit. Et ce n’est pas pour nous déplaire !

Alors depuis presque une semaine, et ce partout en France, face à n’importe quel bâtiment représentant un symbole d’autorité, des centaines de Français veillent debout !

Veiller debout ? Pas si fou. Lire, manger, fumer, prier ou réviser, vous êtes libres d’occuper votre veille comme bon vous semble tant que vous restez silencieux et debout sans aucun signe de ralliement apparent.

C’est sans un mot que les gens se relaient jour et nuit, opinant du chef dans votre direction à leur arrivée ou laissant quelques victuailles pour les suivants à leur départ… De temps en temps, un doublet de klaxon retentit, suivi d’une clameur solitaire et passante : « Bravo les Veilleurs ! On ne lâche rien ! » 

Relatée de la sorte, l’idée paraît saugrenue et bien inutile, mais pour m’être déjà jointe à eux pendant une heure et demie, je peux vous assurer qu’il se passe quelque chose de très fort et d’inexplicable. Interloquée, une grande majorité de passants demande ce qui se passe, et pas un véhicule ne croise devant le Palais de Justice sans ralentir. C’est ahurissant, grisant, puissant ! 

L’atmosphère qui règne au pied de ces monuments est surréaliste. Des dialogues apaisés naissent aux abords des marches, des magistrats fulminent… Il règne comme une ambiance de temps suspendu. 

Ce nouveau concept reste du jamais vu dans notre Histoire de France, sûrement le meilleur mouvement jamais entrepris, car il ne laisse personne indifférent. Pas même le veilleur debout qui, seul avec lui-même, paraît engager un réel face à face avec l’Institution choisie : « Méfie-toi, géant de pierre, nous veillons pour le moment, mais si tu dépasses les bornes, nous avancerons, et ce Palais, nous l’envahirons…
 
A l’instar des paroles de Camus : plutôt mourir debout que de vivre à genoux.
 » 

Car telle est bien la devise de ces sentinelles d’un nouveau genre. Le combat s’est élargi, et leur courage aussi. 

Note : Ce texte provient d'un courriel que j'ai reçu. - Michelle -


 

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