lundi 23 novembre 2015

Le chemin parcouru



Traduction du texte trouvé sur : https://kauilapele.wordpress.com/2015/11/22/jorge-almeida-10-27-15-how-far-we-have-come-a-reminder-of-who-we-are-and-why-were-here-video/

Nous sommes nombreux à prendre pour acquis le chemin que nous avons accompli et à voir à quel point nous avons avancé dans le processus de l’ascension. Il est bon d’éloigner notre attention des symptômes de l’ascension et d’observer notre état de conscience actuel, comparativement à ce qu’il était il n’y a pas si longtemps.

J’aime fréquenter le café du coin. J’aime m’asseoir seul à la table et écrire mon journal sur ma tablette ou mon iPhone, me délectant de l’arôme du café frais moulu et des petits pains à la cannelle. J’aime le sentiment d’être seul, dans mon propre espace sacré, mais quand même entouré de gens et de vie.

Ce scénario donne une idée à quel point nous, en tant que maîtres en train d’ascensionner, nous apprécions le fait d’être ici, sur la planète Terre. Être pleinement nous-mêmes, vivant parmi d’autres humains, tout en étant joyeusement détachés du monde. Combien cet endroit est délicieux !

Nous avons cessé de donner notre pouvoir à un dieu extérieur. Nous en avons assez de parler des concepts concernant l’incarnation de l’esprit et nous désirons maintenant les expérimenter. Les vivre.  

Dans l’ensemble, nous avons dépassé le stade de créer des drames à l’extérieur de nous, nous avons cessé de demeurer dans des relations ou des emplois caustiques, nous avons cessé de nous inquiéter du désordre dans le monde et nous avons cessé d’essayer de le changer.

Nous sommes plus facilement aptes à choisir comment nous voulons nous sentir et nous comprenons que nos esprits tentent de s’intégrer avec notre nouvelle conscience. Nous avons appris à être patient envers notre esprit et notre corps, dans ce processus de transformation, souvent bouleversant. Nous avons appris à nous détacher de nos propres drames internes, en pratiquant à vivre notre vie en accord avec notre esprit.

Nous vivons dans notre personnalité humaine, avec tous ses « problèmes », sans permettre à nos sentiments plus obscurs d’assombrir notre vie. Nous apprenons à donner la place à ces sentiments afin qu’ils s’expriment, mais nous ne nous identifions pas à eux. Nous ne ressentons pas le besoin de les changer, tout comme nous ne ressentons pas le besoin de changer le monde. C’est un autre détachement sain.

Oui, cela peut être lassant, à certains moments, alors qu’il n’y a pas de drame qui est suscité, lorsque nous ne jouons plus le jeu de la victime et que nous sommes moins attirés par le chemin difficile. Cependant, nous savons dans nos cœurs que, sans égards aux ressentis que nous avons, sans égards aux conditions que nous expérimentons dans nos corps, nous savons que nous avançons vers quelque chose de profond. Quelque chose plus épanouissant que tout ce que nous avons ressenti en tant qu’être humain jusqu’à maintenant.

Nous avons peut-être oublié que nous sommes des pionniers et des leaders de la nouvelle conscience. Cette transformation, de l’humain au divin, peut nous donner un sentiment d’incroyable vulnérabilité et le sentiment que nous ne sommes pas vraiment des précurseurs. Mais c’est précisément pourquoi nous sommes des leaders, aux premières lignes. La plupart des humains ne sont pas prêts à être si vulnérables.

Chacun d’entre nous, à sa propre façon, est donc un leader. Nous sommes ici en service, mais d’une toute nouvelle manière. Ce n’est pas avec l’ancienne manière qui demandait de nous sacrifier ou de compromettre qui nous sommes. Ce n’est pas de l’altruisme malavisé.

Lorsque nous observons le monde en lutte, l’agitation civile, les guerres, toutes les choses inhumaines, nous voyons un système de croyances suivre son cours, un système qui dit qu’il y a un prix à payer pour la liberté. Nous voyons que ces luttes extérieures sont la réflexion des luttes intérieures. Les gens pensent qu’ils ont besoin de se protéger d’une force extérieure.

Nous, qui sommes aux avant-postes de l’ascension, nous savons qu’il n’y a nul besoin d’une telle protection. Nous savons que, plus nous tentons de nous protéger, plus nous invitons « l’ennemi » vers notre fréquence de peur. Nous découvrons que nous sommes en sécurité, que nous l’avons toujours été et que nous serons toujours divinement guidés. Que nous sommes éternels. Qu’il n’y a jamais aucun moment où nous ne sommes pas aimés, complètement et sans conditions, par notre Âme, par notre Divinité.

Nos contreparties non-physiques, les Archanges, les Maîtres Ascensionnés oublient quelques fois les défis rencontrés dans la forme humaine, les peurs et les inquiétudes associées au fait d’avoir un corps physique. « L’entretien » de ce corps peut faire en sorte que même l’être le plus évolué se gratte la tête en se demandant : « Dans quel bateau me suis-je embarqué? »


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