lundi 22 septembre 2014

Témoignage d'un Français vivant en Russie



Entretien avec un ex-policier français devenu boulanger en Russie

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Nicolas D., 46 ans, a décidé de s’installer en Russie, dans la ville de Kazan. 
Cet ancien policier qui a servi à Paris, dans la région parisienne et en Normandie, ne supportait plus son métier qu’il avait pourtant embrassé par passion et pour défendre les valeurs de la France.
Déçu de voir l’évolution de la France et le désastre de la situation du métier de policier, Nicolas D. a décidé d’ouvrir une boulangerie en Russie avec Étienne, qui a vendu sa boulangerie car il croulait sous les taxes et les impôts en France.
Dans un entretien, l’ancien policier devenu boulanger nous explique ses raisons et son installation en Russie comme entrepreneur.
LVdlR : Quand et comment avez-vous eu vos premiers contacts avec la Russie ?
Nicolas D. : Le contact a été tout d’abord interne… mon arrière grand-père étant venu de Russie en 1906.
Je pense que certains gènes restent et la Russie m’a toujours attiré, la musique me donnant la chaire de poule lorsque je l’entendais.
Puis je me suis de plus en plus demandé si les horreurs qu’on me racontait depuis mon enfance sur la Russie étaient vraies, si la bête immonde russe était si immonde que ça.
J’ai trouvé ces réponses en y allant en 2008 et de plus en plus à chaque fois.
J’ai découvert que depuis quarante-six ans je n’avais entendu que des mensonges, des contre-vérités, des ignominies … 
Que le peuple russe est en fait l’inverse de ce qu’on avait pu me (nous) faire croire.