mardi 29 juillet 2014

De l’interrogation à la certitude



Publié par Frank Hatem DSD le 29 juil, 2014 sous CHRONIQUES, Frank Hatem, HYPERSCIENCE, MANCHETTES

  


Selon Lavoisier, « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.  »

Mais justement, cette transformation perpétuelle est un travail considérable absolument gratuit, qui ne consomme aucune énergie, puisque rien ne se perd. Si ce travail consommait quelque chose, la transformation finirait par s’arrêter.

Et pourtant tout bouge tout le temps.

La Science Physique observe le stock. Ce stock ne change pas, même s’il est impossible de le mesurer. Elle dit donc qu’il n’y a pas création d’énergie.

Celui qui cherche la Connaissance, au contraire, n’observe pas le stock (attitude « matérialiste », mais observe la TRANSFORMATION (attitude « idéaliste »).

Le STOCK, que certains appellent « énergie-matière  » bien que ce soit un concept contradictoire en soi (ou bien c’est de l’énergie donc du mouvement – car une énergie sans mouvement est un concept absurde -, ou bien c’est de la matière qui subit le mouvement), ce stock donc ne change pas et ne peut pas changer, car il est et reste NUL. Il ne peut être mesuré que dans le présent, et le présent n’a pas de durée. Il n’a donc pas de substance. Seule l’illusion du temps lui donne une substance apparente. C’est d’ailleurs tout le souci de la théorie  « quantique  » qui tente d’observer dans l’instant et n’y trouve aucune particule réelle.

Quant à la TRANSFORMATION, c’est une perception. Il n’y a pas d’ « état de transformation  » puisque c’est un changement d’état apparent. Il n’y a pas de durée à la transformation. On ne peut également la concevoir que dans le présent. Cela montre simplement que l’acte d’observer est perpétuel, autrement dit l’esprit sous un certain aspect. Et qu’il n’y a pas d’état universel.

La subjectivité absolue est ainsi la seule voie rationnelle pour appréhender l’univers. Elle aboutit à la compréhension totale de tous les phénomènes. Au contraire, la croyance en l’univers ou en la matière s’y oppose absolument. Si on prétend qu’il y a un univers, on prétend aussi qu’il y a transformation perpétuelle et donc énergie perpétuellement recréée dans le présent sans consommation, en contradiction avec le dogme physique de Lavoisier. On ne peut pas y échapper. La Physique est donc inutilisable pour comprendre l’univers. L’univers n’est pas un objet physique.

Ou bien on veut suivre la doctrine physicienne de l’« objectivité  » et de la « conservation de la matière et de l’énergie », et dans ce cas on est dans une contradiction inextricable, ou bien on renonce à ces chimères et on commence enfin à travailler sérieusement : il n’y a que Soi, au présent, qui est une multitude de sensations d’univers apparemment matériels, tendant vers l’infini.

Pourquoi y a-t-il cela à la place de rien ?

Tout simplement parce que c’est l’INFINI qui est une nécessité. Une nécessité évidemment impossible à réaliser. Et cette nécessité absolue d’infini implique toutes les limitations apparentes relatives les unes aux autres pouvant le constituer, et qui toutes sont en quête de l’infini. D’où leur transformation perpétuelle.

Mais la source d’énergie de tout cela n’est que ce BUT, et certainement pas une origine fixe, datée, et délimitée. Vous êtes la manifestation de cette nécessité. Pas une personne délimitée.

Frank Hatem pour LaPresseGalactique.org

MERCI DE DIFFUSER CE TEXTE ET D'EN INDIQUER L'AUTEUR ET LA SOURCE: LAPRESSEGALACTIQUE.ORG

http://lapressegalactique.net/2014/07/29/de-linterrogation-a-la-certitude/