jeudi 26 juin 2014

La féminité et le patriarcat




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Par Christian Duval

Depuis l’émergence de l’énergie féminine qui se manifeste depuis plusieurs années on peut constater que nombreux et nombreuses féministes ont tendance à brandir l’étendard de la révolte en criant « à bas le patriarcat, vive la Mère divine ». On ne peut agir ainsi que par ignorance de deux points : le premier est qu’il y a eu des civilisations matriarcales type « amazones » dans le passé et qu’au sein de celles-ci l’homme n’était considéré que comme objet de plaisir et de reproduction ( comme cela est aussi malheureusement encore pratiqué vis-à-vis de la gent féminine) et le second point consiste à approfondir les fondements même de la religion catholique fonctionnant sur le principe du mâle dominant.

Pour cela il faut se souvenir que rien n’est bien et rien n’est mal et que dans chaque écrit ou structure établie il y a une part de vérité et de mensonge. Certes la religion catholique met l’homme « au dessus de la femme » (position identique a celle du « missionnaire » pratiquée lors des ébats sexuels) cependant il faut quand même ne pas oublier que le Vatican nomme l’Église « la Sainte Mère » c’est-à-dire de nature féminine tout comme elle a aussi institué dans les temps anciens « la Sainte inquisition ». Étymologiquement le nom « église » veut dire « assemblée » autre nom féminin. C’est ainsi qu’on peut observer que le Féminin s’il n’a pas été mis en vedette n’en est pas moins présent dans les Églises où l’on trouve en outre multitudes de Saintes et vierges à vénérer.

Les légats religieux quoique rejetant extérieurement les attributs et vertus de la féminité savent néanmoins qu’on ne peut occulter l’énergie féminine qui « crée les formes et les nourrit ».

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