samedi 31 mai 2014

Introduction au channeling par Tom Kenyon



Selon moi, le channeling est une activité discutable, qui me rappelle les filets de pêche utilisés en Camargue, dans le sud de la France, la région où, justement, beaucoup pensent que Marie Madeleine a débarqué. Sur les rives, on peut voir des filets qui traînent dans le fleuve. De temps à autre, quelqu’un vient tourner une manivelle pour hisser le filet et voir ce qu’il a pris. Mon opinion est que le channeling ressemble beaucoup à cette activité. 

téléchargement (3)

Dans nos esprits, il y a plusieurs courants qui charrient un mélange de choses très diverses, dont certaines sont intéressantes, d’autres sans valeur, et d’autres encore, carrément bizarres. Le filet du channeling ramasse parfois des gemmes de très grande valeur, mais bien souvent elles se mêlent à beaucoup de scories. 

J’ai fait ma première expérience de channeling à la fin des années 1970. L ’un de mes amis était chercheur en médecine à l’Université Duke, et nous avons fait des expériences informelles sur le phénomène. Comme j’utilisais l’hypnose dans ma pratique psychothérapeutique, nous avons décidé d’examiner ce qui pourrait se produire come channeling dans les états. Dès le premier soir, nous  avons établi un « contact » avec une intelligence remarquable que nous avons surnommée « Big Dude » (Gros Mec). Quiconque me connaît sait que j’ai tendance à être assez irrévérencieux. 

Big Dude s’exprima dans le style grandiose qui caractérise les entités ou les intelligences canalisées. Il évoqua des changements possibles sur la planète, il parla de l’interconnexion entre toutes les parties de l’Univers. Les transcriptions des propos de ces intelligences canalisées était fascinantes, bien sûr, mais mon ami et moi en sommes vite venus à la conclusion qu’elles ne contenaient rien de vraiment substantiel, et au bout de trois mois nous avons décidé d’abandonner l’expérience. 

Je travaille dans le domaine de la psychologie transpersonnelle depuis des années, et j’ai vu nombre de patients qui servaient de channels, pour ce genre de communications. Certains étaient très à l’aise avec le phénomène, d’autres au contraire en étaient très troublés. C’est le cas de cette femme dans la quarantaine qu’on réveillait à trois heures du matin, chaque nuit, depuis un an. Elle devait s’asseoir, une plume à la main, pour griffonner les messages qu’elle recevait en provenance de l’autre côté. C’est cet « autre côté » qui pose un problème, évidemment. Ses transcriptions parlaient du pouvoir guérisseur de l’amour ; Parfois, elles proposaient des solutions convenables à des problèmes, mais elles disaient aussi des choses franchement très étranges.