vendredi 16 mai 2014

Entre chamanisme et neurosciences



La transe chamanique peut-elle modifier le comportement des circuits de notre cerveau ? Le parcours de Corine Sombrun, adoubée chamane par les esprits de la steppe mongole et aujourd’hui collaboratrice de recherches scientifiques sur le sujet, indique que ce serait le cas... Vidéo.


En 2001, alors qu’elle séjournait en Mongolie pour faire un reportage sur le chamanisme pour la BBC World Service, Corine Sombrun est invitée à assister à une cérémonie chamanique. Au son du tambour du chamane, Corine entre en transe, et le chamane lui révèle que les esprits l’ont désignée pour devenir elle-même chamane. Cette révélation changera sa vie car à la suite de cette expérience elle passera 8 ans auprès d’une chamane mongole, Enkhetuya, qui lui apprendra les secrets de la transe chamanique.


 

Au cours de son apprentissage auprès d’Enkhetuya, Corine apprend à entrer en transe sur commande, et développe ses capacités perceptives lorsqu’elle se trouve dans cet état. A la suite de rencontres avec des neuroscientifiques, Corine commence une collaboration destinée à évaluer les effets de la transe chamanique sur le cerveau et son comportement, grâce à des électroencéphalogrammes d’abord en état de conscience ordinaire puis en état de conscience modifiée par la transe. Aujourd’hui, les résultats de ces études montrent que les capacités perceptives du cerveau ne sont pas statiques mais peuvent être cultivées et développées.