dimanche 28 octobre 2012

Message de Myriam de Magdala

Je partage avec vous ce courriel que je viens de recevoir :

"Bonjour à chacun de vous,
J'ai reçu hier de Michelle à Besançon le lien d'une canalisation spontanée de Myriam de Magdala
reçue au cours d'un groupe par Daniel Meurois à Montréal le 29 septembre.
J'ai passé la soirée d'hier et la matinée d'aujourd'hui à en faire la transcription pour la mettre à votre disposition.
Nul doute que cette canalisation va toucher le cœur de beaucoup d'entre vous.
L'information qu'elle contient et la force magistrale qu'elle véhicule est un cadeau magnifique.
Je vous invite à imprimer le texte (que je vous mets en fichier joint et aussi dans le corps de ce mail)
et à écouter à plusieurs reprises le message véhiculé par la voix tranquille et profonde de Daniel Meurois.
Bien plus que de simples mots,
c'est une puissante énergie de guérison et de prise de conscience
qui nous est offerte avec une grande simplicité.
Il est maintenant temps pour chacun d'entre nous
de décider vraiment d'ouvrir notre cœur
et de devenir amoureux de notre expérience terrestre
dans toutes ses dimensions.
Namasté "


http://www.youtube.com/watch?v=EaLAvl79VPM&feature=relmfu



Message de Myriam de Magdala
Montréal, 29.09.2012

Je serai claire tout de suite. Ce n’est pas moi qui étais l’invitée ce soir. J’ai demandé cette place à nos frères d’autres mondes pour déclencher différemment votre cœur. Vous serez sans doute surpris d’apprendre qui s’adresse à vous en cet instant, car c’est la première fois que j’utilise cette façon de faire, et ce sera sans doute l’unique fois.

Mon âme, frères et sœurs, est féminine. C’est sûr, cela peut vous paraître étrange puisque j’utilise un corps et donc une voix masculine. Et c’est à dessein également, de façon à ce que les deux polarités soient mises en évidence et en harmonie simultanément. Mon âme, frères et sœurs de toujours, est celle qui, il y a deux mille ans, a porté le nom de Myriam, du village de Magdala.

Si je suis venue exceptionnellement vous parler, c’est parce que je suis précisément des vôtres. Mon âme est celle d’une femme de la terre. Mon âme a également vécu dans des corps d’hommes de la terre. Elle connait donc le chemin que vous foulez. Elle ne le connait pas seulement par sa mémoire des temps passés, mais elle le connait parce qu’elle le foule encore aujourd’hui. Oui, ce n’est pas parce que je vous parle par l’intermédiaire de mon frère actuellement, que je ne suis pas incarnée parmi vous aujourd’hui.

Peu importe où je suis. Loin d’ici, de toute façon. Mais sur terre parmi vous. Et c’est en ce sens, bien au-delà de tout ce dont mon monde est chargé, c’est en ce sens que j’ai pensé que ma présence parmi vous et que mes paroles pourraient peut-être constituer pour vous une force supplémentaire.

Que suis-je venue vous dire ? Rien de bien exceptionnel non plus. Pas davantage que notre frère qui s’est exprimé il y a quelques instants. Je suis simplement venue vous parler en direct de la force qui s’est emparée de moi il y a deux millénaires. Oui, ainsi que vous le savez maintenant, j’ai été l’épouse, en un temps, du maître Jeshua.

Mais ce n’est pas de Jeshua dont je suis venue vous parler. Je suis venue témoigner de l’impact de la force qui le faisait vivre, qui était en lui et qu’il offrait. Je suis venue vous parler de l’essence du Christ, puisque c’est de cette essence dont le maître Jeshua m’a nourrie. Ce n’est donc pas de l’homme historique dont je vous entretiens ici, mais de ce qui l’a intimement habité et de ce dont il nous a fait cadeau et dont j’ai moi-même hérité avant toute autre chose.

Pourquoi est-ce que je tiens à vous en parler aussi directement ? C’est parce que cette essence-là vous revient de droit. C’est parce que cette essence-là, à laquelle j’ai communié le plus intérieurement possible et qui a été plantée à jamais en mon cœur, attend également d’être plantée dans le vôtre. C’est aussi simple que cela, voyez-vous. Ce n’est pas l’essence d’un être. C’est l’essence d’une force, d’une force qui est à la disposition de tout ce qui est dans l’univers. Le Christ n’est d’aucune propriété. Vous l’avez intellectuellement compris, bien sûr, mais il vous faut « cardiaquement » le comprendre.

Le Christ n’est pas chrétien. Le Christ est aussi bien bouddhiste, musulman, shaman, tout ce que vous voulez. Il est la force universelle qui siège en vous, sans que vous le sachiez réellement. S’il y a un secret dans l’univers, c’est celui-là. Et sa façon de se révéler, c’est ce fameux souffle de lumière contagieuse qu’il vous appartient maintenant, plus que jamais maintenant, d’appeler à vous, de faire vôtre et d’ouvrir.

Vous allez me dire : « mais comment y arriver ? C’est simple pour toi de nous le dire puisque tu l’as connu, lui. » J’ai connu l’homme. J’ai connu le support, et Dieu sait – non pas comme il était – mais comme il est merveilleux ce support. Et ce que je vous dis, moi, c’est qu’au cœur du support, il y a une force incommensurable, qui est aussi la vôtre. C’est une force de compassion, une force de don total, une force de vie, une force de compréhension, une force d’une audace incroyable. Et c’est cette audace de vivre, cette audace du vrai, c’est cette audace de la transmutation que je suis venue essayer de stimuler un peu plus en vous.

Quittez vos peurs. Elles sont le premier obstacle à votre transformation et au fait que votre monde puisse être contaminé comme vous l’espérez tant par vos prières.

Je suis consciente également que le fait de dire « quittez, abandonnez vos peurs » est simple, est un peu trop simple, et que vous me direz encore : « mais comment quitter nos peurs ? ».

Il n’y a pas de recette pour cela. Il y a juste la culture de la cohérence. La cohérence, c’est la justesse avec vous-même, avec le niveau de conscience, le niveau de réflexion que vous avez développé, la justesse avec ce qui vous habite au cœur de votre cœur. Vous savez que votre réalité ultime n’a rien à voir avec ce masque physique, ce masque de personnalité que vous revêtez aujourd’hui. Vous le savez. Mais quelque chose en vous n’arrive pas à pousser la cohérence pour en tirer les conséquences et les implications nécessaires dans votre monde.

Regardez-vous dans un miroir quelques instants chaque jour et dites-vous : « qui je suis ? ». Il y a deux millénaires, je n’avais pas le bonheur de posséder un miroir. Je me souviens avoir passé, à de nombreuses reprises, de très longues heures avec le visage suspendu au-dessus des eaux du lac, à me demander : « qui suis-je ? Qui suis-je ? ». Et c’est mon cœur qui m’a répondu, à un moment donné. Et mon cœur m’a répondu : « je suis la vie ». Ça n’a pas été plus compliqué que cela. Peut-être estimez-vous, évidemment, que j’étais privilégiée. Mais  tout privilège, voyez-vous, est quelque chose qui nous provient de la nuit des temps parce qu’on l’a cultivé, on en a facilité l’émergence.

Ne retardez plus votre naissance. Essayez de dépasser vos peurs. Mettez-vous à l’épreuve, amoureusement. Regardez-vous avec un regard aimant.

S’il y a une définition de moi que je peux vous offrir, mes amis, c’est celle-ci : je suis une amoureuse. Voilà ce qui a été la clé en moi. Voilà ce que je vous souhaite : de devenir des amoureux et des amoureuses de la force de vie qui est en vous. Cette force de vie est votre époux ou votre épouse véritable.

Appelez-la. Demandez-lui d’agir en vous, et c’est le Christ qui agira en vous. Appliquez-vous, tout autour de vous dans le concret, simultanément à cette démarche. Offrez de votre temps. Offrez de votre force. Offrez sans compter, sans espérer autre chose que des regards d’amour. Cessez réellement, dans les moindres petits contacts avec autrui, dans tous les contextes de la vie, de quitter le langage du marchandage, le langage du commerce : « je t’aime si tu m’aimes. Je te donne si tu me rends avec un plus. J’investis en toi, et cætera… »

Vous allez être infiniment riche de ce que vous allez donner, à partir de l’instant où vous n’aurez plus peur d’agir comme votre cœur sait qu’il doit agir et comme il vous dit qu’il doit agir. Vous n’aurez plus peur, plus la moindre peur de ce qui se cache derrière votre masque, dès l’instant où vous vous serez adressé au Christ en vous.

Vous voulez toujours qu’une force supérieure descende en vous, mais avez-vous réalisé que c’est tout autant vous qui devez monter vers la force qui est en vous ? Descendre en soi, c’est monter en soi. C’est monter en soi jusqu’à ce que l’on s’aperçoive qu’il n’y a plus ni haut ni bas, ni toi ni moi, ni Christ ni disciple, ni soleil et lune, mais simplement un espace incorruptible au cœur de notre cœur, un espace qui résout toutes les tensions.

Or ne croyez pas, mes amis, que je vous entraine dans une sorte de rêve, un rêve fait parmi ceux qui sont à la mode aujourd’hui dans une certaine littérature. Je vous entraine à penser à fusionner avec votre réalité ultime. Et c’est par la fusion, par l’appel à votre réalité ultime, que votre cœur va s’unir aux autres cœurs, qui s’uniront aux autres cœurs, et ainsi de suite, jusqu’à faire en sorte que les réalités concrètes de ce monde, ses lois physiques, ses mécanismes psychologiques, tout ce qui caractérise sa sensitivité, sa compréhension, son intelligence profonde, va entrer en mutation irréversible.

Je veux vous dire, bien que vous le sachiez déjà, que c’est vous qui avez la responsabilité totale du décor, des décors dans lesquels vous vivez, et dans lesquels  vous allez vivre. De quoi voulez-vous accoucher ? La réalité ultime, la question ultime se pose là. Eh bien, je vous le dis, votre clé est en vous. Votre clé est dans votre simplicité, dans votre générosité, dans votre abnégation – notez que je n’ai pas dit « sacrifice », c’est tout-à-fait autre chose  –  votre abnégation, votre volonté d’accomplir votre destin, d’accomplir votre changement, votre volonté d’aller jusqu’au bout de votre espoir.

Peut-être dans un premier temps allez-vous passer pour des illuminés, des fantaisistes. L’histoire est connue. Allez-y chaque jour un peu plus, concrètement. Soyez vous-même et arrêtez de jouer des rôles. J’ai moi-même suffisamment joué de rôles dans de si nombreuses vies qu’il me parait juste, véritablement juste, d’insister sur ce fait. Le mensonge que l’on se fait à soi-même est le pire des mensonges. C’est lui qui nous inocule tranquillement, mais assurément, l’orgueil et la lâcheté, la prétention.

Vous ne voulez plus de tout cela, n’est-ce pas ? Vous rêvez d’un monde où la paix ne soit pas simplement une petite accalmie entre deux guerres.

Eh bien, plantez la paix en vous. Faites tout ce qu’il faut pour cela, sans vouloir convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit. Sans vous soucier du regard de critique, plantez, mes amis, la paix en vous. Cela se résume à cela. Effacez les frontières. Que cette volonté d’entrer en mutation qui vous réunit ici aujourd’hui avec suffisamment de force pour qu’elle occupe beaucoup de place dans votre vie, que cette volonté occupe encore infiniment plus de place en vous, dans la tolérance, parmi peut-être une foule d’intolérances, de façon à ce que l’accouchement du monde que vous nourrissez entre véritablement dans sa phase décisive.

La décision vous appartient. Elle n’appartient pas à nos frères des étoiles. Elle n’appartient pas au maître Jeshua, ou à une force extérieure qui l’a habité et que vous vénéreriez comme un messie. Elle appartient à l’intention que vous allez apporter à la nature profonde de votre vie, à la nature profonde de vos actes et de vos pensées, tout en sachant que cette attention vient de votre intention.

Avez-vous véritablement l’intention d’être et d’accomplir ? Vous avez la réponse idéale en vous, bien sûr. Mais ce n’est pas la réponse idéale que j’attends de vous, ni que tous mes frères et sœurs de l’univers attendent de vous. Ce n’est pas la réponse idéale, c’est la réalisation idéale que la nature de votre cœur soit mise en évidence avec cohérence que nous vous demandons.

Ressuscitez donc le Christ en vous et recevez tout mon amour.

Ce n’est pas vous qui comptez sur le Ciel,
ou ce que l’on appelle le Ciel.
C’est le Ciel, c’est la vie, c’est la terre,
c’est tout qui compte sur vous.

Canalisation spontanée de Myriam de Magdala par Daniel Meurois à Montréal le 29 septembre 2012.
 
 
 

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